Peugeot 206 CC

Même si la Mercedes SLK l'avait précédée dans cette voie, on doit à la Peugeot 206 CC d'avoir popularisé le toit rigide escamotable. Réalisé par le spécialiste Heuliez (qui allait plus tard assembler l'Opel Tigra TwinTop), ce toit rétractable représentait à lui seul 15% du prix de revient de la voiture. L'exploit de Peugeot fut de parvenir à produire massivement la CC sur les chaînes de montage de la berline à Mulhouse.

Pour limiter l'augmentation de la longueur et la taille du toit, les designers ont prolongé au maximum l'encadrement du pare-brise, ce qui peut poser quelques problèmes aux grands gabarits. Malgré la présence de nombreux renforts (plus de 50 kg au total), les premières 206 CC (2000) souffraient d'un cruel manque de rigidité qui pouvait aller jusqu'à mettre à mal la cinématique du toit. Défaut partiellement corrigé par Peugeot, mais le comportement du coupé-cabriolet n'a jamais eu la précision de la berline. L'insonorisation est un autre point qui est loin de donner entière satisfaction aux conducteurs de ce petit coupé-cabrio.

Avec ses deux mini places d'appoint à l'arrière et son coffre ridiculement petit (175 litres toit en place), la 206 CC ne soigne évidemment pas les aspects pratiques. Cela ne l'a pas empêchée d'être durant de nombreuses années le cabriolet le plus vendu en Europe jusqu'à sa disparition en 2007. Au moment de sa mise en retraite, la 206 CC avait complété sa gamme essence originelle (1.6 110 et 2.0 138 de la 206 GTi) par une version diesel 1.6 HDi 110.

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