Malgré des améliorations esthétiques (certes minimes) et mécaniques, celle-ci prend fin en 2005 : la concurrence sur le segment des monospaces compacts est trop marquée en Europe, notamment de par le succès des créations françaises.
Des motorisations déjà éprouvées sur l'Almera de 1999.
En 2000, le Tino se présente avec deux moteurs essence (1,8 et 2 litres) et un moteur diesel (2,2 litres), tous trois de 4 cylindres en ligne et 16 soupapes. Les deux premiers sont équipés de 114 et 136 chevaux, tandis que le VDi compte 112 chevaux. Le restylage de 2002, apporte une amélioration mécanique. Le VDi (rebaptisé DCi, dénomination des diesel Renault) reste en version 2,2 litres mais est décliné en 112 et 136 chevaux. De plus, la technologie "Common Rail" vient moderniser les moteurs diesel à injection directe. Côté essence, seul le 1,8 litres est conservé. Cette politique traduit l'effort en direction des moteurs diesel modernes.
L'offensive de Nissan sur un segment ultra-concurrentiel
Le Tino vise un segment déjà marqué par le succès des Renault Scénic et Citroën Xsara Picasso. Le constructeur nippon s'appuie donc sur l'Almera, l'un de ses succès commerciaux sur les marchés européens, pour lancer son premier monospace compact. La variante ne connaîtra cependant pas le même succès que l'Almera classique : on reproche au Tino son physique fade et ses motorisations minimalistes. Malgré la puissance des 16 soupapes et les efforts de mise à niveau des moteurs diesel à partir de 2002, ceux-ci restent insuffisants comparés aux équipements des monospaces compacts concurrents.
Les marques visibles de l'alliance Nissan-Renault
Même si le succès du Scénic explique en partie l'échec du Tino, celui-ci a grandement bénéficié des apports de Renault. Les efforts visibles à partir de 2002 sur la motorisation sont liés à la spécialité du constructeur français : le moteur diesel. Plus moderne, le DCi 2,2 litres représente une avancée dans la courte existance du Tino. Le restylage esthétique est également lié à l'apport de Renault. Le Tino de 2000 attire peu les regards; les nouveaux feux, jantes et coloris, fruit de la collaboration franco-nipponne, viennent embellir le véhicule. Preuve de l'adaptation du véhicule aux marchés extérieurs, le monospace est homologué 5 places en Europe mais 6 places au Japon. A l'image du Fiat Mulitpla, un troisième siège est effectivement disponible à l'avant.