Pour ce modèle, GM avait recouru à des batteries Nickel-Metal Hybride. Grâce à ces batteries, le coupé électrique pouvait rouler sur 200 km et passer la barre des 130 km/h. La production de la General Motors EV1 prit fin en 1999. Ce n'est que 10 ans plus tard que le groupe américain concevra un nouveau modèle électrique : la Chevrolet Volt. Sa jumelle sera lancée sur les marchés européens sous l'appellation « Opel Ampera ».
Un moteur essence pour améliorer l'autonomie de la Chevrolet Volt
Introduite sur les marchés nord-américains en 2010, la Chevrolet Volt différait beaucoup du coupé expérimental General Motors EV1. Si cette dernière arborait plutôt un look futuriste avec sa carrosserie aérodynamique, la berline Chevrolet Volt, au contraire, ne laissait pas présager de l'extérieur qu'elle disposait sous son capot et son plancher d'une des technologies les plus révolutionnaires. Grâce à sa batterie faisant appel à plus de 200 cellules lithium-ion, elle pouvait passer la barre des 111 kW et atteindre les 160 km/h. Au vu de son autonomie de 50 km à peine, les ingénieurs de GM, qui ne voulaient pas limiter leur Chevrolet Volt à l'usage citadin, l'ont agrémentée d'un moteur essence 1,4 l de 63 kW (84 ch). Ainsi, l'autonomie de la Chevrolet Volt s'est vue considérablement améliorée, de telle sorte que GM a pu mettre en avant la bonne autonomie dans les caractéristiques du modèle.
La Chevrolet Volt dépasse les 500 km en usage combiné
Même si elle dispose d'un moteur essence en plus de la batterie, la Chevrolet Volt est une vraie voiture électrique. Au contraire des autres hybrides qui sollicitent le moteur essence pour la propulsion, la Chevrolet Volt ne fait qu'alimenter le générateur électrique à niveau de batterie faible. Ce générateur produit ensuite de l'énergie pour le moteur électrique. Grâce à ce système ingénieux, la Chevrolet Volt pouvait rouler sur 500 km, après quoi il est nécessaire de faire le plein. Quatre heures environ suffisent pour recharger les batteries.