Alfa Romeo Spider

Après que l'Alfa Spider Aerodinamica a pris sa relève, la dernière version de la Spider a finalement été produite de 1986 à 1993, afin de laisser la place à ses dignes successeurs, les séries Alfa GT, GTV et Brera. L'Alfa Spider 3,2 V6 de l'année 1993 est néanmoins restée la deuxième voiture la plus rapide qui ait jamais été produite en série chez Alfa Romeo : elle offre une vitesse maximale de 242 km/h et une puissance de 240 CV.

La variante en grande partie similaire, la Spider 2,0 TS 16V, offre tout de même encore 150 CV. Avec ces deux modèles le plaisir de conduite est garanti : comportement, tenue de route, son du moteur, arrangement des éléments du tableau de bord et maniement facile remplissent toutes les exigences du conducteur sportif qui sait se passionner pour les classiques de la construction de voitures de sport. Evidemment, cela a aussi ses inconvénients : assise peu confortable et un manque d'espace intérieur flagrant. En outre, il est à noter que le niveau de sécurité correspond aux standards de 1993 et donc n'est pas très élevé ; quant aux aides de conduite électroniques et les fonctionnalités améliorant le confort, celles-ci doivent habituellement être, si tant est que cela est possible, installées à posteriori sous forme d'options. A part cela, l'Alfa Spider présente une vaste liste de défauts que l'on retrouve également dans d'autres voitures italiennes du début des années 90. La corrosion, tout comme des pièces moteur souvent défectueuses telles que la pompe à eau ou les joints de culasse et posent un sérieux problème. Et même si ces défauts ne sont pas de taille à déstabiliser un Alfiste chevronné, la Spider reste bien une voiture de connaisseurs et de passionnés. Le fait que l'Alfa Spider est l'une des seules séries d'Alfa Romeo à être disponible en version cabriolet et répond aussi pleinement aux exigences d'une conduite en même temps sportive et agréable présente un bon point, si l'on fait abstraction des domaines problématiques que sont la maintenance et l'entretien.