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Essai : Toyota Prius, la métamorphose (2023)

La Toyota Prius de cinquième génération change la donne. Fini le design japonais polarisant et bonjour aux belles lignes fluides. Qui plus est, en Europe, la Prius sera hybride rechargeable, un point c’est tout. Bien plus qu’une évolution, c’est carrément une métamorphose !

En bref

Pour la première fois : on a envie d’une Prius pour autre chose que ses prouesses d’efficience. Pour la cinquième génération, Toyota a mis les petits plats dans les grands avec une esthétique homogène et une motorisation hybride rechargeable ultra-efficace.

Pro

Points forts

  • - Efficience hallucinante
  • - Design moderne
  • - Châssis dynamique
Contra

Points faibles

  • - Garde au toit arrière
  • - Volume du coffre
  • - Ergonomie volant/commandes

La Toyota Prius sur Autoscout24 ?

Vers les petites annonces !

Il y a peu de mots dans le monde automobile plus soporifiques que « Toyota Prius ». Certes, c’est la reine de l’efficience et cela depuis ses débuts en 1997. Pourtant, malgré quatre générations consécutives, elle n’a jamais réellement gagné un concours de beauté. Mais ça, c’était avant que Toyota dise « non aux voitures ennuyantes ».

Toyota Prius (2023) static, front view

Extérieur

La devise du grand patron, désormais poncée et usée, prend plus de sens sur la Prius que sur n’importe quel autre modèle du constructeur nippon. Cependant, la fracture laisse transparaitre quelques éléments typiques de la plus aérodynamique des Toyota. Les flancs présentent toujours cette forme typique à l’arrière élevé, mais le tout semble bien plus concentré. Ce n’est pas qu’une impression. La preuve en est dans les dimensions : la Prius se raccourcit de 46 mm mais son empattement gagne 50 mm. En sus, la hauteur perd 50 mm tandis que la largeur en gagne 22 mm.

Ça, c’est pour les chiffres bruts. Passons au côté émotionnel – on n’aurait jamais dit ça d’une Prius avant. À l’avant, on trouve des notes du SUV électrique bZ4X dans la face que Toyota baptise « Hammer Head » (tête de marteau). Cela se voit dans les fins feux LED, mais aussi dans l’homogénéité des formes. Un élément qui se trouve aussi sur les flancs lissés et qui culmine sur la partie arrière. Fini la double lunette arrière à l’aileron maladroitement placé. Toyota opte pour un ensemble bien plus simple et bien plus joli. La marque applique aussi les codes actuels de l’automobile, à savoir une bande LED pour les feux arrière et la dénomination-modèle épelée en toutes lettres.

Toyota Prius (2023) static, rear view

Intérieur

Dans l’habitacle, les similitudes avec son grand frère électrique sont plus notables. On le voit notamment car la nouvelle venue reprend l’ensemble maladroit combinant un petit volant à une instrumentation placée haut. Comme chez Peugeot, on trouve difficilement sa position de conduite idéale. Le reste de la planche de bord est dominée par un écran tactile de 12,3 pouces qui accueille le nouveau système d’infodivertissement du groupe.

Comme ce fut le cas pour l’extérieur, la nouvelle Prius rentre dans les rangs et se veut moins polarisante. La qualité des matériaux fait aussi un joli bond en avant, même si on ne confondra pas cette Prius pour une Lexus d’aussitôt. Grâce à l’utilisation de la nouvelle plateforme GA-C, Toyota annonce avoir bougé la batterie en dessous de la banquette arrière. Voilà qui a permis de dégager 33 litres dans le coffre. C’est bien, mais il ne taille au final qu’à 284 litres. Des citadines du segment B font mieux. Elles font aussi mieux en habitabilité car cette ligne de toit fuyante si chère à la Prius rogne la garde au toit aux places arrière…

Toyota Prius (2023) interior

Moteur

Le look change, l’habitacle évolue…mais le moteur se transforme ! Le véhicule porte-drapeau de la technologie hybride de Toyota a toujours été la Prius. C’est toujours le cas dans cette 5e génération. Sauf qu’en Europe, la Prius est hybride rechargeable, un point c’est tout ! Un choix étrange de la part de Toyota, mais la marque justifie cela en disant qu’elle veut éviter que cette nouvelle venue se fasse phagocyter par d’autres hybrides du groupe.

Sous le capot, on trouve un moteur assez familier. Rechargeable ou pas, il s’agit toujours ici d’un hybride de Toyota. Un hybride de 5e génération, de surcroit. Il utilise donc le 4-cylindres atmo de 2,0 litres et deux moteurs électriques pour produire un total de 223 ch et 208 Nm de couple. L’élément central est bien évidemment la batterie. D’une taille de 13,6 kWh, elle est logée sous la banquette arrière et présente une autonomie officielle assez impressionnante de 86 km (WLTP). Ses performances énergétiques ? 19 g/km de CO2 (WLTP) et une consommation moyenne de 0,7 l/100 km (France : 11 g/km & 0,5 l/100 km).

Toyota Prius (2023) boot

Sur la route

À première vue, on ne peut que douter de cette autonomie électrique - peut-être est-ce devenu un tic ? Cela étant, après un léger calcul, on se rend compte qu’une batterie de taille somme toute moyenne de 13,6 kWh peut en offrir autant…à condition que la Prius sirote le moins d’électrons possible ! Après une centaine de kilomètres, on peut vous le confirmer : avec une moyenne de 13,7 kWh/100 km (électrique), 1,6 l/100 km (essence) et 80 km à l’électricité, Toyota n’avait pas menti. La Prius est même l’une des hybrides rechargeables les plus économes en électricité !

Tellement l’efficience est impressionnante, on en oublierait de parler du reste. Cela étant, il a du mérite ce « reste ». Sur la route, la Prius se démontre tout d’abord extrêmement confortable. Tant au niveau de l’amortissement que de la gestion des bruits externes. Un passage rapide sur l’Autobahn nous confirme que l’aérodynamisme y joue un grand rôle. Ensuite, sa plateforme TNGA qu’elle partage avec les autres Corolla et RAV4 la fait briller dans les courbes. Certes, ce n’est pas une sportive née, mais elle sort son épingle du jeu avec un minimum de mouvement de caisse et un train avant au ressentit plutôt naturel.

Toyota Prius (2023) dynamic, front view

Prix

Avec sa motorisation uniquement hybride rechargeable, les prix de la nouvelle Toyota Prius font évidemment un bond vers le haut. Surtout sur notre marché, puisque la marque a décidé de n’offrir qu’une version haut de gamme Premium Plus (réservée à la Belgique). Résultat : le prix d’attaque de la Prius se fixe à 48 020 € (France : 3 niveaux d’équipement, à partir de 46 500 €). Avec ses jantes de 19 pouces de série, cela explique les performances WLTP un peu plus élevées.

Toyota Prius (2023) dynamic, rear view

Verdict

Rien qu’à la réaction des passants lors de notre essai dans les rues d’Hambourg, on peut dire que la transformation de la Toyota Prius est une réussite. Qui plus est, la marque nipponne ne fait pas que dans le paraître, puisqu’elle dote son porte-étendard de l’efficience d’un système hybride rechargeable ultra efficace et d’un châssis liant confort et dynamisme avec brio. Si ce n’était pour son prix (spécifiquement en Belgique) et son habitabilité étriquée, la nouvelle Prius ferait un home-run !

Fiche technique

  • Moteur : 2,0 litres, 4-cylindres + moteurs électriques
  • Puissance : 223 ch
  • Couple : 208 Nm
  • 0-100 km/h : 6,8 s
  • Vitesse maximale : 177 km/h
  • Coffre : 284 l
  • Batterie : 13,6 kWh
  • Autonomie : 86 km (WLTP)
  • Consommation : 13,7 kWh/100 km / 1,6 l/100 km (mesurée)
  • CO2 : 19 g/km (France : 11 g/km)
  • Prix : 48 020 € (France : 46 500 €)

Prêt pour la prochaine étape

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