En bref
Le Nissan Qashqai s’appuie sur ses acquis, tout en peaufinant son expérience de conduite. Mieux équipé, plus confortable et silencieux, il peut désormais faire peur à plus d’un concurrent.
Le Nissan Qashqai s’appuie sur ses acquis, tout en peaufinant son expérience de conduite. Mieux équipé, plus confortable et silencieux, il peut désormais faire peur à plus d’un concurrent.
On ne doit pas vous le dire : depuis son lancement, le Nissan Qashqai est le best-seller absolu de Nissan. On irait même jusqu’à dire, en pleine confiance, que c’est aussi le plus populaire de son segment. Après tout, c’est lui qui l’a inventé ! Sa 4e génération bénéficie d’un sacré coup de fraîcheur, et en fait peut-être le meilleur Qashqai jamais construit…
L’un après l’autre, les constructeurs mettent leurs modèles à jours afin de répondre aux réglementations européennes astringentes en matière de sécurité active. Certains le font en toute discrétion, comme Toyota avec le Yaris Cross, tandis que d’autres en profitent pour un coup de fraicheur…comme le Qashqai ! En vue de face, difficile de confondre ce modèle de son prédécesseur. La calandre grandit jusqu’au bord, se construit d’une multitude de petites virgules et vient se fondre dans les feux.
Histoire de marquer le coup, ces derniers singe la calandre par une signature visuelle composée de cinq virgules lumineuses. Juste au-dessus des optiques à LED de série, on retrouve toujours les sourcils d’avant, mais le clignotant est désormais intégré et évolutif. Pour le reste, on trouve de nouveaux feux arrière, une série de jantes améliorées, ainsi qu’une nouvelle variante N-Design qui teinte tous les plastiques en couleur carrosserie et ajoute des jantes spécifiques de 20 pouces.
Pour le Qashqai, Nissan opte pour l’approche inverse et opposée au Juke. L’un faisait idem dehors et du neuf dedans, l’autre opte pour une esthétique modifiée et un habitacle identique, outre un nouvel habillage en aclantara. L’habitabilité reste bonne, compte tenu de l’encombrement et un nouvel habillage des sièges en cuir diamanté hausse le ton.
Pour ce qui est de la technologie, on trouve désormais deux écrans de 12,3 pouces de série, l’une pour l’instrumentation, l’autre servant à l’infodivertissement. Ce dernier intègre désormais les services Google, comme Google Maps, Google Play pour ajouter d’autres apps, ainsi que le fameux assistant qui répond « OK, Google ». Notons qu’il ne s’agit pas d’un système signé Android ou Google, comme chez Renault ou Polestar. C’est le même logiciel qu’avant, aux graphismes un peu vieillots d’ailleurs, mais il est saupoudré de services Google.
Puisque la raison d’être de ce facelift est une obligation européenne, Nissan ne touche pas à ses motorisations. Franchement, c’est bien mieux ainsi puisque l’hybridation y est déjà bien ancrée. L’entrée de gamme est propulsée par un 4-cylindres de 1,3 litre qui produit soit 140 ch, soit 158 ch et se dote de l’hybridation légère 12 volts. La version la plus puissante peut s’équiper d’une boîte CVT avec ou sans la transmission intégrale.
Enfin, on trouve aussi le moteur hybride pas comme les autres que Nissan baptise ePOWER. Il s’agit d’un des systèmes les plus ingénieux de par sa simplicité puisqu’il utilise un 3-cylindres 1,5 litre à taux de compression variable – on a dit…euh…simplicité ? – mais uniquement comme générateur. Les roues avant sont entraînées par un moteur électrique de 190 ch et 330 Nm de couple qui tire son énergie d’une batterie de 1,8 kWh. Résultat : une conso moyenne de 5,1 l/100 km pour des émissions de CO2 de 117 g/km.
Touchons d’abord à cet ePOWER, puisque ce fut la seule motorisation choisie par Nissan pour cette présentation. Malgré un parcours fait de routes sinueuses notre modèle est parvenu à garder sa soif dans les limites du raisonnable avec une moyenne de 6,1 l/100 km. C’est plus que la concurrence, certes, mais seul le système de Nissan peut offrir un réel agrément de conduite électrique !
Pour le reste, on (re)trouve un Qashqai bien dans ses bottes. Mieux encore, Nissan dit avoir travaillé l’isolation phonique et ça s’entend. Enfin, l’inverse plutôt ! Nissan installe plus d’isolation sur le tablier ainsi que des vitres latérales plus épaisses. C’est simple : le confort acoustique du Qashqai peut désormais facilement faire rougir quelques Allemandes...
À cet agrément supplémentaire, Nissan se doit d’aligner ses prix, n’est-ce pas ? Eh bien, non, puisque la fiche de prix du Qashqai ne change pas d’un iota. Enfin, sauf pour la disparition de la version d’entrée de gamme. Désormais, le Qashqai le plus abordable est l’Acenta et il s’affiche à 35 740 € (France : 34 700 €). Pour l’hybride ePOWER, il faudra avancer 42 890 € (France : 39 600 €)
Alors que d’autres opèrent une mise à jour en toute discrétion, Nissan en profite pour offrir à son chouchou un réel facelift. Pourtant, il s’agit ici de bien plus qu’un simple ravalement de façade, puisque le Qashqai s’en trouve aussi mieux équipé et, surtout, bien plus confortable !