On ne doit plus vous présenter la Mini ! À l’origine d’une marque à part entière, la petite citadine d’Oxford qui a connu une seconde vie sous l’impulsion de Munich au début du siècle en est à sa troisième génération. Elle se décline en version 3-portes, 5-portes et cabriolet, avec une foulée de motorisations y compris une version 100 % électrique !
Mise à jour
Bien qu’elle soit bientôt remplacée, la Mini – ou Mini Hatch, comme on la connaît en interne – a reçu une dernière petite impulsion en 2021 histoire de rester au goût du jour. Ainsi, son look qui reste fondamentalement néo-rétro se voit changer ci et là avec un pare-chocs avant redessiné, une calandre majoritairement teintée en couleur carrosserie et des optiques avant à la signature lumineuse désormais complètement ronde. À l’arrière, on trouve toujours les feux LED au dessin de l’Union Jack, tandis que la palette de teintes carrosserie grandit, tout comme le choix des jantes.
Dans l’habitacle, les évolutions sont mineures. On note principalement un nouveau volant aux commandes redessinées, une instrumentation semi-digitale, quelques inserts supplémentaires au catalogue pour la planche de bord et un dessin différent pour le cerclage LED de l’écran d’infodivertissement de 8,8 pouces, désormais de série.
Tweed et Cooper
Nous essayons ici la Resolute Edition et, comme à l’accoutumée avec Mini, elle se différencie par une multitude de touches stylistiques. On note d’abord la teinte extérieure - blanc, noir ou un beau vert foncé (Rebel Green). Cette version comprend aussi les accents extérieurs en bronze, des jantes noires et des bandes de capot spécifiques. Le plus impressionnant, pourtant, c’est dans l’habitacle puisque les sièges s’habillent d’un ensemble fait de similicuir noir et de tissu clair aux gros fils. À la façon d’un veston en tweed.
Sous le capot, Mini a fait le ménage. C’est simple, le catalogue ne comprend plus que des versons Cooper. Ça commence par l’entrée de gamme (Cooper) dotée d’un 1,5 litre essence de 136 ch, puis suit la Cooper S au 2,0 litres turbo de 178 ch. Au-dessus, on trouve l’électrique (Cooper S E) pour enfin terminer par la plus sportive du catalogue, la John Cooper Works de 231 ch. Tous les moteurs sont d’office couplés à une boîte robotisée à double embrayage et 7-rapports.
Bombinette
Resolute Edition ou pas, la Mini Hatch reste une citadine sympa à conduire. Dans notre modèle d’essai Cooper S, le 2,0 litres plein d’enthousiasme ne vient que confirmer cette affirmation. Peu importe le régime moteur, il développe son couple avec une souplesse et une élasticité que les petits moteurs boostés nous avait fait oublier. En plus d’être crémeux, il est aussi performant. La citadine anglaise passe la barre des 100 km/h en 6,7 secondes.
Avec son rapport de direction assez court, la Mini Cooper S présente un train avant incisif, qui permet de la placer idéalement de courbe en courbe. D’ailleurs, la boîte double embrayage ici n’apporte que du plus de par ses changements rapides et précis. C’est autre chose que l’automatique du début de carrière. Une chose qui ne change pas, c’est l’amortissement ferme. Ce fut tellement le cas sur toutes les Mini qu’on se demande si ce n’est pas une marque de fabrique. L’avantage est un contrôle de caisse idéal, mais le bémol est un confort à la rude, surtout que l’assise n’absorbe pas grand-chose.
Prix
La Mini 3-portes s’affiche à partir de 29 250 € (France : 30 400 €), mais pour la Cooper S, il faudra compter un extra de plus de 4 000 €. D’ailleurs, quitte à parler de supplément, la Resolute Edition demande un cachet supplémentaire de 2 650 € (France : 10 400 €, équipement complet).
Conclusion
Dans un monde qui ne semble vouloir penser qu’aux SUV électriques, la Mini Cooper S est un sacré bon bol d’air frais. Certes, elle n’est toujours pas abordable, ni habitable, mais elle déborde de personnalité. Que ce soit au niveau du châssis, du moteur ou du look. Un point sur lequel cette Resolute Edition met le paquet !