D'ailleurs, Mercedes fait tout pour différencier ce Classe V de son homologue utilitaire, à commencer par lui donner un nom qui l’intègre pleinement à la gamme des véhicules personnels. Et puis il y a le look, qui adopte au gré de ce restylage les derniers gimmicks des berlines et SUV de la marque, notamment au niveau du traitement des phares et des boucliers, un brin plus « agressifs ». Comme les autres Mercedes, ce Classe V a même droit à un pack AMG Line qui virilise un peu les traits et chausse de grandes jantes spécifiques.
Mise à jour
Et puis à bord, ce Classe V reçoit un tableau de bord qui le rapproche lui aussi des voitures particulières. De celles de la précédente génération en tout cas. En effet, puisqu’il ne s’agit ici que d’un restylage, le grand monospace n’a pas encore droit au double écran en guise de tableau de bord, pas plus qu’au système connecté avec assistant personnel MBUX. Il faudra pour cela attendre la prochaine génération. L’équipement s’enrichit néanmoins, en adoptant l’aide au freinage d’urgence, l’aide au maintien de voie, la reconnaissance de la signalisation ou encore les caméras 360°. Etoiles sur la calandre et le volant obligent, la qualité des matériaux et l’assemblage sont irréprochables.
Expérience VIP
A l’arrière, quelle que soit la longueur retenue (N$normale ou longue) et la configuration des sièges choisie, c’est Byzance ! Chacun des six occupants maximum dispose d’une assise de largeur identique, et l’espace aux jambes autant que le confort rend les longs voyages presque relaxants. Et bien sûr, le volume du coffre est gigantesque, surtout en configuration cinq places. Mais pour une vraie expérience VIP, il est possible d’opter pour de luxueux fauteuils en rang deux, dignes des vols en Business Class. Inclinables et proposant de multiples réglages, ils offrent également une fonction massage et sont climatisés. Bref, le nec plus ultra en matière de voyages routiers !
Fini le six cylindres
Le Classe V adopte aussi une nouvelle mécanique. Signe des temps, celui-ci perd deux cylindres mais revoit sa puissance à la hausse. Le V300d est désormais motorisé par un quatre cylindres 2 litres de 239 ch et 530 Nm. Une nouvelle boîte automatique à neuf rapports, plus prompte à réagir que la précédente, se charge de transmettre tout ça aux roues avant ou en option, au quatre roues. Les performances s’en trouvent améliorées, et les 100 km/h départ arrêté sont désormais atteints en moins de 8 secondes (7,9 s en deux roues motrices). Mais surtout, même chargé, ce moteur ne manque jamais de souffle ni de réactivité aux relances.
Sur le parcours étonnamment sinueux de notre essai, il a même assuré un certain dynamisme au grand monospace. Car en dépit de sa carrure, le Classe V fait preuve d’une certaine agilité, une fois ses dimensions bien acquises. Il peut même s’équiper de suspensions adaptatives et de l’Agility Control, qui permettent de mieux contenir les mouvements de caisse. Et si on ajoute que le silence à bord est de rigueur en toutes circonstances, pas de doute, ce Classe V a vraiment tout d’une Mercedes, l’espace en plus !
Mercedes | V300d 4Matic |
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Moteur | 4 cyl. turbo diesel, 1.950cc |
Puissance | 239 ch à 4.200 t/min |
Couple | 500Nm (+30 Nm overboost) de 1.600 à 2.400 t/min |
0 à 100 km/h | 8,6 secondes |
Pointe | 220 km/h |
Conso | 6,5 l/100km |
Moyenne de l’essai | 9,5 l/100km (parcours sinueux et vallonné) |
CO2 | 172 g/km |
Prix | 53.700 € |