Pour cause de maintenance, AutoScout24 est accessible de manière limitée. Cela concerne quelques fonctions, comme par exemple la prise de contact avec les vendeurs, la connexion à votre compte ou la gestion de vos véhicules en vente.
Essai : Mercedes GLC 400 e, plus intelligent et plus hybride (2023)
Wim Bervoets · 30/05/2023 · 7 min lus
Avec le GLC 400 e, Mercedes associe l'un de ses modèles les plus populaires à l'une de ses motorisations les plus appréciées. Cette combinaison fonctionne sur papier mais aussi dans la pratique ?
En bref
Cette nouvelle génération de GLC est une évolution logique de son prédécesseur. En même temps, il se rapproche de la Classe C, surtout au niveau de l'habitacle. La 400 e est une motorisation puissante et économique, à condition de la brancher consciencieusement.
Pas de nouveau Mercedes GLC sans hybride rechargeable. En fait, ce GLC de deuxième génération, présenté à la fin de l'année dernière, en reçoit trois. Deux essence et un diesel. L'un des SUV les plus populaires de Mercedes combiné à un groupe motopropulseur hybride rechargeable doté d'une généreuse autonomie électrique, voilà qui devrait faire des étincelles. Mais le feu va-t-il prendre ?
Extérieur
Stuttgart a déjà soigné l'aspect visuel. Le GLC 400 e culmine la gamme hybride rechargeable et n'est disponible qu'en version AMG Line. Cela signifie plus d'éléments en couleur de carrosserie au lieu du chrome dans les pare-chocs et des jantes plus sportives à partir de 19 pouces. La pièce maîtresse est sans doute la calandre AMG Line, entièrement remplie de versions miniatures de l'étoile Mercedes.
Pour le reste, le GLC reste immédiatement reconnaissable en tant que tel : ses lignes évoluent de manière logique par rapport à son prédécesseur. La ligne de caisse est désormais légèrement ascendante et non plus descendante, tandis que les blocs optiques sont beaucoup plus fins et ne cachent pas leur parenté avec la Classe C. Avec 4,72 mètres, cette deuxième génération gagne d'ailleurs quelque 6 centimètres par rapport à sa devancière, dont seulement 1,5 centimètre pour l'empattement sur la nouvelle plateforme MRA2 (2 888 millimètres au total). La hauteur reste inchangée à 1,64 mètre.
Intérieur
À l'intérieur, le lien avec la Classe C est encore plus évident. Par exemple, l'écran tactile central et vertical de 11,9 pouces, qui regroupe toutes les commandes du système d'infodivertissement MBUX et de la climatisation. On peut même tout commander via la commande vocale, qui marche assez bien, afin de garder les yeux sur la route. Il est complété par un combiné d'instruments numérique de 12,3 pouces et un affichage tête haute en option.
Bien que l'empattement de cette nouvelle génération ait à peine augmenté, l'espace intérieur de ce GLC est tout de même correct. Le seul bémol se situe au niveau du coffre. Parce que ce GLC 400 e abrite une batterie imposante, ce dernier est plus petit de 150 litres (470 litres) que sur les versions thermiques du GLC. Mais c'est surtout la façon maladroite dont Mercedes a dissimulé cela, relevant le plancher et créant une sorte de " bourrelet " à l’entrée du coffre.
Moteur
Passons maintenant à la fameuse motorisation hybride rechargeable. Le GLC 400 e combine le même moteur à combustion, le même moteur électrique et la même batterie que le GLC 300 e, mais il tire un peu plus de puissance de son moteur essence. 252 ch pour être précis. Avec le moteur électrique de 100 kW (136 ch), cela donne une puissance totale de 381 ch. Ainsi, le 0 à 100 km/h s'effectue en 5,6 secondes et la vitesse maximale est de 237 km/h. En mode électrique, la vitesse maximale est limitée à 140 km/h.
Cette conduite entièrement électrique est d’ailleurs fortement présente sur ce GLC 400 e. Grâce à une batterie de grande capacité (31,2 kWh), ce qui, sur papier, lui confère une autonomie de 118 à 130 kilomètres en mode électrique (WLTP). Toujours sur papier - comptables, tendez un peu plus l'oreille - cela donne une consommation moyenne de 0,5 à 0,6 l/100 km et des émissions moyennes de CO2 de 12 à 15 g/km. De série, la recharge triphasée se fait à 11 kW ; une fonction de recharge rapide à 60 kW est proposée en option.
Sur la route
La recharge est d'ailleurs la clé du GLC 400 e. En la faisant consciencieusement - comme nous avons essayé de le faire pendant notre semaine d'essai - et en passant judicieusement d'un mode de conduite à l'autre, on arrive effectuer la plupart des trajets en mode entièrement électrique, tout en réduisant la consommation d'essence au minimum. Au final, nous avons enregistré une consommation moyenne de 4,5 l/100 km. La consommation d'un diesel dans un SUV de 2,4 tonnes à moteur essence ? C'est très bien.
Cependant, ces 2,4 tonnes brisent le confort haut de gamme que ce GLC veut mettre en avant. Les hybrides rechargeables sont équipés de série d'une suspension pneumatique sur l'essieu arrière, mais celle-ci ne parvient pas à masquer l'effet de ces kilos plantés au ras du sol. Une batterie plus petite - et donc un poids plus faible - aurait-elle pu améliorer la situation ? Certainement, mais au détriment de l'autonomie généreuse…
Prix
Mercedes a sans doute encore une version AMG complète de son nouveau GLC dans le pipeline, mais en attendant, ce GLC 400 e est, avec le GLC 300 dans sa finition AMG Line (l'hybride diesel), le plus cher du catalogue. Il vous en coûtera 84 095 €. Comme indiqué, ce GLC 400 e n'est disponible que dans la version AMG Line (France : Avantage Line à partir de 73 200 €). Si vous l'aimez un peu moins puissant et plus professionnel que sportif, le GLC 300 e dans sa version de base Business Line est environ 9 000 € (France : 4 000 €) moins cher.
Si l'on jette un coup d'œil à la concurrence, on se retrouve avec le BMW X3. En hybride rechargeable, il n'est proposé qu'en version xDrive30e et est donc un peu moins puissant, ce qui explique également son prix nettement inférieur de plus de 10 000 €. Chez Audi, le Q5 TFSI e est encore moins cher, tandis que le Volvo XC60 T6 AWD Recharge se situe quelque part entre les deux.
Verdict
Le Mercedes GLC 400 e est un hybride rechargeable convaincant, combinant une offre fiscalement intéressante avec une généreuse autonomie électrique et donc une faible consommation réelle. L'astuce employée par les Allemands est simple : installer une batterie de grande taille, ce qui, il est vrai, nuit au volume du coffre et au confort de conduite. Le GLC de deuxième génération est en soi une évolution logique de son prédécesseur, mais il n'y a rien à redire à cela. Bien au contraire.