Une écurie qui livrera ses secrets sous l'expertise agile de formateurs et pilotes professionnels. Vitesse et sensations garanties. 13 heures, un samedi après-midi. Le circuit Jean-Pierre Beltoise, situé dans la localité de Trappes (Yvelines) dans de sud-ouest de Paris, se dévoile. Pilotage Passion ouvre grand ses portes sur le monde du sport automobile. Une écurie composée de Porsche, Ferrari, Lamborghini, Viper et Subaru attend, rangée en épis, prête à vrombir sous les semelles de pilotes expérimentés qui, plus tard, se transformeront en formateurs professionnels. Bienvenue dans l'école du pilotage et de la compétition.
Ce n'est donc pas un musée. Ces Porsche, Ferrari, Lamborghini, Viper et Subaru, toutes taillées pour la compétition, tournent Vitesse grand V sur le circuit Beltoise. Ces pilotes-là ne sont pas conservateurs de musée. Mais des initiateurs diplômés dont le métier est de transmettre les techniques du pilotage. Une école ouverte à tous, des néophytes aux initiés, des adultes aux enfants. Car si Pilotage Passion tire bien ses racines dans la vitesse et les sensations de la compétition, les formations délivrées demeurent contrôlées pour profiter d'une expérience en toute sécurité, accompagné, à deux ou à trois.
Avec trois autres circuits en France (à Pau, Nîmes, Ledenon et Lurcy Levis), Pilotage Passion s'est fixé pour mission de faire partager sa passion pour le sport automobile. D'abord techniquement, en délivrant des cours et des modules d'initiations, mais également en proposant aux plus débutants de toucher du doigt des monstres de puissance. Plus envoutant encore, la possibilité de prendre possession de l'habitacle pour quelques tours, derrière le volant, accompagné par des pilotes professionnels qui distillent savamment leur formation et leur expérience, en temps réel.
A la carte ou selon des formules pré-définies, Pilotage Passion décline ses prestations selon chaque envie de sensations et selon chaque modèle de voiture. Porsche Cayman (target=undefined), 997 GT3 (target=undefined), 996 Cupmais également la Ferrari 430 F1 (target=undefined), la Lamborghini Gallardo (target=undefined), la Viper GT3 (target=undefined), Aston Martin DB9et la très tendance Subaru Impreza WRX STI Turbo (target=undefined).
Une formation technique par des pros
Il est 13h15 quand, après avoir frissonné à l'allumage du moteur de 520 chevaux de la Lamborghini Gallardo, on pénètre la salle de cours. Plus qu'un rappel des fondamentaux, il s'agit de poser les bases du freinage, de la trajectoire et de prendre pied dans le pilotage grandeur nature. Qui, d'ailleurs, s'est déjà posé la question de savoir où doit être son pied droit dans un virage ? Ou encore sur quelle roue reposera le véhicule dans un autre virage ? Aujourd'hui, la météo est mauvaise, on se concentre sur le freinage. Autant d'interrogations sans réponses pour un néophyte en simple permis de conduire. Les visages des stagiaires se tendent, les sourires ébahis de l'arrivée se crispent. Une lueur d'appréhension. Les sensations montent lentement.
14h00. Les recommandations terminées, place à la pratique. Les casques s'enfilent. Les moteurs hurlent, rocailleux, prêts pour la course. Démarre alors le balai, précis et orchestré, des tours de circuit. La Ferrari 430 F1 s'avance, avec au volant, son instructeur. Objectif : découverte du circuit et des techniques à appliquer. C'est là que tout commence, que l'on soit fan de mécanique, de belles autos, de vitesse ou tout simplement de sensations fortes. Le circuit Jean-Pierre Beltoise de Trappes, souillé par une pluie devenue battante, s'offre aux 490 chevaux de la belle Italienne.
Une immersion dans le pilotage «grande vitesse»
Retour au stand et changement de pilote. C'est le stagiaire qui prend les rênes d'une Porsche 996 Cup. On s'installe, encastré dans les sièges de compétition, on ajuste sa ceinture... Et on écoute le formateur. Première, c'est parti. On suit à la lettre les conseils : 1ère , 2e, 3e, on freine, on rétrograde, un filet de gaz et on relance. «Toujours regarder où on se dirige», insiste le formateur qui a bien du mal à se faire entendre, derrière le bruit du moteur. Hésitant au premier tour, on s'enhardit au second. Au troisième, l'assurance débarque et les sensations avec. Objectif atteint : être en solo au volant d'une légende de la vitesse.
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