Nous l'avons souvent dit ici, la voiture électrique a plus de sens en ville que sur les autoroutes. Et s'il est bien une voiture qu'on peut qualifier de citadine emblématique, c'est la Twingo. Six ans après sa naissance, la petite française va donc enfin recevoir la transmission électrique qui semble tellement logique, et pour laquelle elle a été conçue dès le départ.
Smart
Oui, la Twingo a dès sa conception été imaginée pour recevoir des batteries et un moteur électrique. Et si vous ne nous croyez pas, voyez la Smart ForFour. Elle est la jumelle technique de la Renault, elle sort de la même usine slovaque, et elle existe presque depuis son lancement en version EV, équipée d'un moteur électrique dérivé de celui de la... Zoé. Pour avoir essayé la Smart ForFour EQ, nous pouvons donc déjà vous dire que les batteries sont parfaitement intégrées, et qu'elles ne changeront par exemple rien à l'habitabilité et au coffre de la Twingo. Heureux, d'ailleurs, parce que bon… c'est déjà un peu juste.
Techniquement, la Renault sera donc presque identique à la Smart. Elle reprendra le moteur de 82ch et 160Nm, le chargeur embarqué de 22 kW (ce qui autorise des charges assez rapides), mais se distinguera par des batteries de 22 kWh de capacité, alors que la Smart se contente de 17,6 kWh. Cette dernière annonce une autonomie de 159 km selon les normes optimistes NEDC, la Twingo en annonce 180 selon les normes plus réalistes WLTP, et même 250 km en usage strictement urbain. Renault dit ainsi que selon le kilométrage moyen parcouru chaque jour par les citadins, la Twingo Z.E. peut se contenter d'une charge par semaine.
Reste la grande inconnue : le prix. Sachant qu'une Smart ForFour EQ démarre actuellement à 24.500€, avec de plus petites batteries, la Twingo pourra-t-elle être moins chère ? Réponse quand approchera le lancement, programmé pour fin 2020.