Pour être précis, elle le ressort pour l'Europe, où l'Auris a remplacé la Corolla. Mais ailleurs, aux USA ou au Japon par exemple, la carrière de la Corolla n'a jamais été interrompue. Et chez nous aussi d'ailleurs, le nom Corolla était toujours porté par une berline compacte 4 portes, à la diffusion assez confidentielle.
Star de Genève
Après plus de 10 ans de discrétion donc, la Corolla revient en force en Europe et désigne celle qu'on connaissait encore comme la nouvelle Auris en mars dernier, lorsque fut dévoilé le concept au Salon de Genève. Et nous disions à l'époque que la voiture était l'une des plus belles choses montrées en Suisse.
La relance du nom marque l'adoption par Toyota d'une toute nouvelle architecture modulaire qui remplacera les trois plateformes actuelles. Une plateforme qui autorise notamment une implantation plus basse du moteur et l'adoption, pour la première fois par une compacte Toyota, de suspensions adaptatives.
Deux hybrides
Fidèle à sa philosophie, Toyota ne proposera évidemment pas de moteur diesel, mais bien un petit 1.2 turbo essence de 116 ch, et surtout un choix de deux mécaniques hybrides. La première est bien connue, elle associe l'hybridation au moteur essence 1.8, développant 136 ch. La seconde l'est aussi, mais pas dans cette catégorie, puisqu'elle repose sur un 2.0 essence, le système libérant 180 ch au total.
La Toyota Corolla sera présentée au Mondial de l'Automobile de Paris en octobre prochain, tant en version Hatchaback qu'en un très athlétique break Touring Sports, offrant 598 litres de coffre.
Date de lancement et tarifs ne sont pas encore connus.