SAIC avait racheté les droits sur MG après qu'en 2005, eut échoué une dernière tentative de sauvetage de la marque sportive britannique, ainsi que de Rover. En 2011, la célèbre usine de Longbridge, près de Birmingham, avait rouvert ses portes et sous la direction chinoise, de nouvelles MG avaient recommencé à sortir des lignes.
3.000 voitures
Dès le départ, il était prévu que la production soit assez modeste. Les voitures étaient en grande partie construites dans une usine chinoise, et recevaient la finition finale à Longbridge. De cette façon, SAIC évitait de payer une taxe à l'importation sur les véhicules finis, une petite astuce bien utile. Mais finalement, il semble que le jeu n'en vaille guère la chandelle. MG n'a jamais vraiment redécollé et l'an dernier, à peine 3000 voitures ont été vendues en Grande Bretagne. Une équipe d'assemblage de 40 à 50 ouvriers suffisait donc amplement.
Question de taxe
On savait que SAIC nourrissait l'ambition de s'implanter dans le reste de l'Europe par MG et via l'Angleterre. Mais le Brexit est venu chambouler les plans car il est très probable qu'à l'avenir, les véhicules produits en Grande Bretagne soient frappés d'une taxe à l'importation pour entrer dans l'Union Européenne.
MG déclare que la taxe à l'importation qui devra à présent être payée pour importer les voitures en Grande Bretagne pèse peu face à l'économie réalisée en fermant Longbridge. 25 postes devraient être supprimés, et MG gardera tout de même un important centre de développement sur le site. Mais pour ce qui est de la production automobile à Longbridge, c'est une histoire qui avait débuté en 1906 qui s'achève. A nouveau.
MG vient de lancer un second modèle en Angleterre: un monospace compact nommé GS.