Comme toujours chez McLaren, le nom annonce la puissance délivrée par le nouveau V8 4.0 biturbo, présentant 41% d'éléments neufs par rapport au 3.8 de la 650S. 720 ch donc, mais en unités impériales, soit 710 ch dans le système métrique, atteints à 7.250 tours. Le couple est de 770 Nm à 5.500 tours.
Châssis carbone
Que l'on compte en impérial ou en métrique, c'est la puissance la plus élevée parmi les sportives à 200-250.000€: la Ferrari 488 revendique 670 ch, les Lamborghini Huracan et Porsche 911 Turbo S s'arrêtent à 580 ch et l'Audi R8 culminant à 611 ch.
La McLaren 720S repose sur un châssis en fibre de carbone, construit autour d'une structure monocage inspirée de la compétition. Poids en ordre de marche: 1.419 kg. Les suspensions pneumatiques pilotées Proactive Chassis Control en sont à leur seconde génération, et rappelons qu'elles assurent, au-delà de performances diaboliques, un confort d'amortissement absolument bluffant de la part d'une sportive de ce genre.
Comme le montrent les images, l'aérodynamique a été très soignée. La 720S ne présente pas la moindre forme superflue est la gestion des flux d'air est telle qu'aucune prise d'air latérale béante pour le refroidissement du moteur n'est nécessaire, les discrètes ouvertures qui prolongent la "double-peau" des portières suffisent.
Formule 1
L'habitacle typiquement McLaren cache la petite touche qui tue: le combiné d'instruments 100% digital peut basculer, pour ne laisser visible, comme en Formule 1, qu'une fine barre d'affichage reprenant l'essentiel: régime, vitesse et température moteur.
La McLaren abat le 0-100 en 2,9 secondes, le 0-200 en 7,8 secondes, freine de 200 à 0 km/h en 4,6 secondes (sur 117 mètres), pointe à 341 km/h et coûtera quelques 245.000€. Les premières livraisons sont prévues en mai prochain. Et les essais presse, c'est quand?