Celle qui a servi de base ici est la 570S, le "milieu de gamme" de McLaren. Et celle-ci a été copieusement transformée. Dans ses formes déjà, puisque la partie arrière de la carrosserie en carbone et le diffuseur sont allongés de 74 mm (d'où le nom "Longtail", longue queue, évidemment), pour procurer à la voiture des caractéristiques aérodynamiques pouvant lui permettre de vraiment performer sur circuit, autant que sur route bien sûr.
Régime strict
La voiture subit aussi un important travail d'allègement, passant entre-autres par l'habillage de l'habitacle d'un Alcantara ultra light, par les sièges en carbone de la P1 (les sièges de la Senna, plus légers encore, sont en option) et par un échappement spécifique dont les sorties jaillissent du capot arrière. La 600 LT est 96 kg plus légère que la 570S, soit un poids à vide de 1.247 kg.
Le V8 3.8 biturbo qui équipe toute la gamme McLaren est porté à, vous l'aurez deviné, 600 ch et 620 Nm. Mais au-delà de tout cela, ce sont les réglages qui font une LT, des réglages plus pointus, plus directs et plus communicatifs. Bref, ce sont des choses difficiles à expliquer, mais le fait est que si la 600 LT est comme la 675 LT, dont nous gardons encore un souvenir vivace et émouvant deux ans après notre essai, c'est une voiture qu'on ressentira jusque dans les os, et qu'on cravachera donc en parfaite confiance.
Production limitée
Comme les 675 LT et 675 LT Spider, la 600 LT sera produite en série limitée. McLaren ne dit pas combien seront construite, mais précise que les périodes de productions déjà définies s'étendront sur à peu près 12 mois, à partir d'octobre 2018. Le prix pour la France n'est pas encore connu.
Petit Jésus, faites qu'il y ait des essais pour la presse…