Permettez-moi de laisser parler le mâle hétéro primaire qui est en moi: oui, les courbes d'une Ferrari, qui ont quelque chose de subtilement érotique, sont infiniment plus classes. Mais parfois, un truc franchement classé X, avec de l'action on ne peut plus explicite, ça fait plaisir aussi, non? Voilà, l'Aventador S Roadster, c'est ça, du X automobile. Personnellement, ça me fait de l'effet.
Comme le coupé
Le pouvoir de séduction de la voiture étant décrit, reste à parler plus pragmatiquement de ses évolutions. Celles-ci suivent précisément celles de l'Aventador S coupé. Si ça ne saute pas aux yeux, la moindre parcelle de la carrosserie a donc été retouchée pour optimiser – et c'est peu de le dire – les flux aérodynamiques.
L'Aventador S Roadster reçoit aussi à son tour le train arrière directionnel et les suspensions magnétiques pilotées, et la direction a été retravaillée en profondeur pour une réactivité et un ressenti à la hauteur des performances.
Quelles performances? Accrochez-vous. Le V12 6.5 est, comme dans le coupé, porté à 740 ch et 690 Nm, ce qui permet au Roadster d'abattre le 0-100 en 3 secondes (à peine un dixième de plus que le coupé) et de pointer lui-aussi à 350 km/h. Pour ressentir une telle vitesse dans les cheveux (ou sur la peau du crâne), il suffit de retirer les deux petits panneaux en carbone faisant office de toit (moins de 6 kg chacun) et de les placer dans le coffre avant.
Mais avant cela, il faudra régler une petite formalité: signer un chèque de 380.000€. Les premières livraisons sont prévues pour février 2018.