En tant que chef du département sportif d'Alfa Romeo, Enzo Ferrari était déjà prêt pour le grand saut depuis quelques années. Mais ce n'est qu'en 1947 qu'il reçoit contractuellement la liberté de fonder sa propre écurie: la Scuderia Ferrari.
La première voiture à s'appeler Ferrari est la 125S, et elle est alors produite à Modène. Et d'entrée, elle gagne une première course à Piacenza. La compétition a toujours été l'objectif premier de Ferrari, dont les voitures triomphèrent entre-autres au Mille Miglia, à la Targa Florio, au Mans, à Daytona et évidemment en Formule 1. A ce jour, le palmarès de Ferrari est toujours inégalé.
Pininfarina
Ferrari s'est lancé dans la production de voitures routières pour financer l'engagement en course. A l'origine, Enzo allait frapper à la porte des nombreux carrossiers italiens pour habiller ses voitures d'un joli design. Et c'est à la fin des années 50 que débuta une longue et fructueuse collaboration – aujourd'hui devenue très symbolique – avec Pininfarina.
Rétrospective
L'expo mise sur pied à Autoworld (15 juillet – 3 septembre) est une grande rétrospective, qui réunit notamment la 166MM, une 206 GT Dino, une 275 GTS ayant appartenu à l'actrice Raquel Welsh, une 365 GTB Daytona, et encore une Testarossa, une F40, une 288 GTO, une Enzo jadis propriété de Jean Todt, une 430 Scuderia, une 599 GTO et une LaFerrari Aperta. Côté compétition, on pourra voir la F1/87 ex
Rappelons, pour l'anecdote, que le cheval cabré qui orne les Ferrari était le blason de Francesco Baracca, as de l'armée de l'air italienne durant la Première Guerre Mondiale. Après sa mort, c'est la mère de ce dernier qui demanda à Enzo d'utiliser le cheval sur ses voitures. Et au cours des années, l'étalon a peu à peu perdu de son ostentatoire masculinité originelle.
Plus d'infos sur le www.autoworld.be.