Il restera à voir si cette nouvelle génération rencontrera le même succès que la précédente mais VW ne cache nullement ses ambitions: le Tiguan nouveau est plus grand, plus dynamique, plus musclé et aussi plus large.
L'espace supplémentaire, ce seront surtout les passagers arrière qui en profiteront, puisqu'ils disposeront par exemple de 3 cm de plus de dégagement aux genoux. Et VW a aussi pris acte des critiques concernant la génération précédente. Celles d'un seuil de coffre trop haut et d'un volume disponible un peu chiche, par exemple. Le seuil de chargement a été abaissé de 4 cm et le coffre propose désormais un volume de 615 litres. Banquettes rabattues, le volume passe à 1.655 litres, soit 145 de plus qu'auparavant.
Clean
A l'intérieur, l'atmosphère est typiquement VW: tout est clean, qualitatif et robuste. Les instruments sont orientés vers le conducteur et on observe, à côté du levier de vitesses, un nouveau commutateur rotatif permettant de se choisir un mode de conduite: Onroad, Snow, Offroad ou Offroad Individual. On retrouve aussi le tableau de bord 100% digital qui se généralise peu à peu dans le Groupe, mais il s'agit encore d'une option à 720€.
Autre option, l'affichage tête haute projetant les informations importantes sur un petit disque transparent qui se déploie à la base du pare-brise. Ce n'est pas forcément la solution la plus esthétique, mais ça coûte sensiblement moins cher que celle qui projette les infos directement sur le pare-brise. Cette option coûte e600€ et d'après VW, le public aura tendance à choisir soit le tableau de bord digital, soit l'affichage tête haute. Cela dit, rien n'empêche de prendre les deux.
Un à la fois
Lors du lancement en avril, VW ne proposera qu'une mécanique dans un catalogue qui en comptera à l'avenir huit. Il s'agit du 2.0 TDI de 150 ch (127 gCO2/km), facturé 32.150€ de base, sans transmission intégrale ni boîte DSG. Pour les 4 roues motrices, comptez 1.500€ de plus. Plus tard arrivera le moteur essence TFSI de 180 ch, qui sera par contre associé en série à la transmission intégrale et à la boîte DSG.
Vive la neige!
Durant nos essais en Laponie, le bouton de commande du 4Motion Active Control est bien sûr resté calé sur le mode "Snow". Là-bas, les locaux roulent avec des pneus à clous, ce qui n'était pas notre cas. "Ca marche aussi très bien sans", soulignaient les ingénieurs VW. Et de fait. La pédale d'accélérateur se fait moins réactive, ce qui évite bien des glissades et si l'ESP en détecte tout de même quelque trace, il fait en sorte de moduler la puissance du moteur.
Accusant 1,9 tonne sur la balance, le Tiguan n'est certes pas un poids-plume mais se montre pourtant facile à maîtriser sur les routes glissantes de la Scandinavie, où nous l'avons essayé. Il passe d'un virage à l'autre de façon assez dynamique et incite aimablement à monter le rythme. Jusqu'à ce que l'on soit rattrapé par les lois de la physique, et que l'ESP nous fasse comprendre que là, ça suffit.
Amusant
Il nous faudra encore attendre un peu avant de pouvoir essayer le nouveau Tiguan chez nous, mais nous avons déjà pu constater qu'il est aussi très convaincant sur sol sec. VW annonce pour la version essence un 0 à 100 en 7,7 secondes, et une moyenne officielle de 7,7 l/100 km. Il faut un peu plus de temps au diesel – 9,3 secondes – mais sans transmission intégrale, la moyenne n'est que de 4,8 l/100 km. Avec transmission intégrale et boîte auto, la moyenne passe à 5,7 l/100 km. Déjà pas mal du tout…