Placez cette Golf septième du nom à côté d'une ancienne version, et vous remarquerez qu'elle a grandi de quelques centimètres. Grâce au nouveau procédé de construction modulaire appliqué aux voitures à moteur transversal (la plateforme MQB), VW a réussi à repousser le pont antérieur un peu plus vers l'avant. L'avantage pour VW de la MQB est de réaliser de sérieuses économies. Pour vous? Plus d'espace à bord.
"Economies" est un mot qu'on aime toujours lire mais la Golf ne l'a pas inscrit sur le front: la qualité reste de très haut niveau et la liste d'options permet de s'offrir des habillages en bois ou en cuir. On observe certes des éléments de plastique dur ci et là, signe que tout a pour mission de coûter moins cher mais l'un dans l'autre, cette Golf reste au Top.
Deux solutions à l'arrière
La nouvelle Golf pèse 100 kg de moins que sa devancière. Et là encore, le but était de compresser les coûts de production. Ainsi par exemple, VW ne généralise plus les coûteuses suspensions arrière indépendantes. Seules les versions de plus de 122 ch jouissent encore de cette solution qui augmente de fait l'agilité de la voiture. Selon VW, le nouveau pont arrière classique est sensiblement moins lourd et livre donc le même travail que les onéreuses suspensions indépendantes. Mais lors des essais, aucune Golf équipée de la nouvelle solution n'était disponible. A confirmer donc, mais il est vraisemblable que la majorité des conducteurs ne remarqueront aucune différence. Et en pratique, la Golf présente un comportement neutre et prévisible, tandis que la direction est assez légère.
Cinq configurations
VW propose en option une configuration de conduite variable, avec pas moins de cinq modes. Ceux-ci n'influencent pas seulement l'amortissement, la réponse des gaz, la direction ou le Cruise Control actif, mais aussi des éléments comme la climatisation par exemple. De quoi rendre le mode Eco digne de son appellation.
La version de base de la Golf reçoit le moteur essence 1.2 TSI de 85 ch. Grâce à ses 160 Nm disponibles dès 1.400 tours, la voiture est largement assez vive pour le trafic urbain. Le truc, c'est que la tentation d'écraser l'accélérateur est si grande que la consommation grimpe vite bien au-delà des 4,9 l/100 km promis.
Désactivation de cylindres
Un cran plus haut, on trouve l'essence 1.4 TSI de 122 ch. Ce moteur dispose de la fonction désactivation de cylindres à faible charge, ce qui lui permet d'annoncer une conso officielle de 4,7 l/100 km. Ses 122 ch lui procurent assez de pêche pour lui faire abattre le 0-100 en 8,4 secondes, et atteindre 212 km/h en pointe.
Les amateurs de diesel pourront choisir entre le 1.6 TDI de 105 ch et le 2.0 TDI de 150 ch. Avec ses 250 Nm, le plus petit des diesels fait aussi bien que l'essence 140 ch. Quant au 2.0 TDI, il revendique un couple de carrément 350 Nm. Selon VW, le 1.6 TDI se contente de 3,8 l/100 km et le 2.0 TDI de 4,1 l/100 km. Plus tard arrivera la version BlueMotion, dont le concept en version 110 ch présenté à Paris ne devrait selon le constructeur consommer que 3,2 l/100 km. Enfin, une Golf hybride et une autre 100% électrique figurent aussi au planning.
Les prix pour nos contrées de la nouvelle Golf ne sont pas encore connus, mais nous savons qu'elle démarre en Allemagne au même prix que sa devancière, soit 16.975€. Avec notre TVA et quelques options, mieux vaut ne pas trop rêver d'une Golf à moins de 20.000€. Bref, la Golf 7 ne réserve pas la moindre surprise. Tant pis... et tant mieux.
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