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Prise de contact: Volvo S80 – Bouchée suédoise

En 1985, Volvoavait proposé aux journalistes de partir de Turin pour essayer la toute nouvelle 780, le modèle de pointe de l’époque. Destination:hôtel Loews à Monte Carlo.

Près de 25 ans plus tard, le constructeur suédois privilégie toujours la principauté azuréenne pour présenter ses véhicules. A la différence que l’hôtel se nomme désormais Fairmont et le produit phare de Volvo, la S80 (target=undefined). A Monte Carlo, la S80 ne fait guère sensation. Noyée dans la masse des Rolls Royce, Bentley et autre Maybach, la berline ne se démarque pas, malgré son impressionnant gabarit de 4,85 mètres. Mais en Allemagne, la rareté de cette grosse suédoise permet d’accrocher tous les regards. Volvo n’a pu y écouler que 900 exemplaires en 2008. Un reliftage discret et surtout deux nouveaux moteurs diesel devraient désormais contribuer à relancer les ventes.

A l’image de l’ancienne génération

Seuls les spécialistes de Volvo repéreront les évolutions apportées à la carrosserie. Des astuces esthétiques, comme la nouvelle calandre arborant un logo plus imposant, des entrées d’air modifiées et le tablier arrière à peine redessiné devraient permettre de rendre la S80 plus basse, plus large et plus élégante. Cuir et insert chromé en surplus confèrent une touche supplémentaire de raffinement à l’habitacle épuré.

Les deux nouveaux moteurs diesel de 2,4 litres représentent à coup sûr l’argument de vente le plus intéressant de la Volvo remaniée. L’un est totalement nouveau, la puissance et la consommation de l’autre ont été optimisées. Le petit nouveau remplace l’ancien D5:il en a hérité la taille et le nom. Animé par 205 CV, il fournit cependant 20 CV de plus que son prédécesseur. Le couple passe quant à lui de 20 à 420 newtons-mètres.

Plus dynamique au démarrage

A peine les 1.500 tours atteints, la puissance maximale est transmise au vilebrequin et reste constante jusqu’à 3.330 tours. Quant au trou dû au turbocompresseur, il reste une légende pour le 5 cylindres. Après une toute petite seconde de silence, il s’arrache vigoureusement des plus bas régimes et ouvre les portes de l’agrément de conduite. La large plage de régimes permet en outre de ne guère faire usage du levier de vitesses - pour ceux qui auraient opté pour la boîte automatique à 6 rapports, certes délicate, mais également quelque peu poussive.

La boîte automatique est cependant de rigueur pour qui commandera la transmission intégrale en option. Pour sa version diesel, il faudra se tourner exclusivement vers le nouveau moteur de pointe. La version automatique consomme un demi-litre de carburant de plus que la boîte manuelle. Sachant qu’il faut encore ajouter 0,6 litre de diesel aux 100 kilomètres avec la transmission intégrale, la consommation moyenne passe de 6,2 à 7,3 litres. Les ingénieurs ont malgré tout réussi à réduire la consommation par rapport à celle de sa devancière moins puissante.

Plus rapide et plus sobre

La seconde nouveauté est le moteur 2.4D remanié et armé de 12 CV supplémentaires, qui sera disponible dès juin 2009. Affichant désormais 175 chevaux, la Volvo voit surtout son couple augmenter de 340 - comme pour le D5 - à 420 newtons-mètres. Mais il faut alors attendre 1750 tours pour que la puissance prenne littéralement son envol. Cette optimisation permet malgré tout à la S80 de grignoter 0,6 seconde lors du sprint standard et de consommer un demi-litre de moins qu’auparavant.

Les deux 4 cylindres diesel d’une cylindrée de 1,6 et 2,0 litres (109 et 136 ch) et les moteurs essence développant de 145 à 315 CV ne sont pas passés par la case lifting. Le moteur essence d’entrée de gamme peut aussi bien fonctionner à l’essence pour moteurs qu’à l’éthanol. Le plus petit des moteurs diesel sort de l’usine en modèle DRIVe:sa consommation ayant été optimisée, elle afficherait en moyenne moins de cinq litres.

Châssis sport sur demande

Si vous estimez que le châssis de la Volvo, traditionnellement plutôt confortable, est trop mou, vous pourrez à l’avenir vous rabattre sur une version sport (pour 890 euros). La carrosserie a été abaissée d’environ 2 cm et s’accompagne de ressorts plus fermes:il en résulte une direction plus précise. Elle permet d’augmenter sensiblement la dynamique de conduite – surtout si elle est associée à la transmission intégrale. En revanche, impossible d’éluder le problème du poids:affichant jusqu’à 1,9 tonne (selon la motorisation) sur la balance, la Volvo penche nettement vers le bord de la courbe.

En bref

Au sein de la catégorie moyenne, la Volvo S80a toujours fait figure d’option confortable. Ses nouveaux moteurs diesel puissants et son châssis sport disponible en option sauront éveiller l’intérêt des conducteurs en mal de dynamisme. Mais la Suédoise pêche comme par le passé par une carrosserie qui handicape la visibilité et un rayon de braquage relativement important.

Prêt pour la prochaine étape

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