Concrètement, cette Golf a juste droit à une garde au sol surélevée de 2 cm, à des protections de carrosserie spécifiques et à des barres de toit. En option, elle peut aussi s’équiper d’un crochet de remorquage s’escamotant sous le pare-chocs. Voilà pour le look. Et bien sûr, la transmission intégrale 4Motion est livrée en série sur toutes les versions.
Typiquement Golf
L’habitacle, pour sa part, ne crée pas la surprise. Il se contente juste de reprendre à l’identique le mobilier de bord du niveau de finition le plus élevé. De série, on a donc droit à un volant en cuir, à un pédalier en aluminium et à une sellerie cuir/tissu, mais également à une climatisation automatique, à un système multimédia high-tech et à de nombreuses aides à la conduite.
Cet espace intérieur fait bien sûr la part belle aux rangements astucieux, accueille cinq occupants et se révèle un rien modulable. Cette modularité, on la doit à la banquette arrière rabattable permettant de disposer d’un coffre dont le volume s’échelonne de 605 à 1.620 litres, mais également au dossier du siège passager qui peut se replier vers l’avant. Une fois rabattu, celui-ci permet de charger des objets longs et de profiter d’une surface de chargement plane.
Dynamique à souhait
Pour animer cette Golf Alltrack, le constructeur laisse le choix entre trois blocs TDI (110, 150 et 184 ch), le un moteur essence TSI de 180 ch n'est hélas pas disponible en France. En fonction de leur puissance, ces moteurs s’associent à une boîte manuelle à 6 vitesses ou à une boîte DSG comptant 6 rapports. Pour ce premier essai, nous n’avons pu prendre en main qu’une Golf Alltrack animée par le plus puissant des TDI (celui de la GTD) s’associant de série à la boîte DSG.
Après plusieurs kilomètres en sa compagnie, l’impression générale est positive. Le bloc volontaire de 184 ch (380 Nm) est sonore certes, mais garantit à cette Golf de belles relances et lui permet de voyager à un rythme soutenu tout en ne consommant jamais plus de 8,5 l/100 km en moyenne. De plus, il faut préciser que cette version profite du châssis piloté DCC proposant plusieurs modes de conduite dont un inédit off-road, et la transmission 4Motion est capable de transmettre 100 % du couple sur chaque essieu. Dès lors, question comportement, si sur les grands axes, la Golf Alltrack se comporte comme une traction saine et bien équilibrée, elle se mue en une routière bougrement efficace quand les conditions climatiques deviennent difficiles, l’embrayage Haldex s’activant avant tout patinage.
Passe-partout
Evidemment, lorsqu’on quitte l’asphalte, on ne peut pas demander à cette Golf Alltrack de grimper aux arbres ; ses angles d’attaque et de fuite venant vite à bout de son potentiel. Cela dit, on peut envisager d’affronter sereinement de rudes montées et des descentes vertigineuses. Car, même en cas de difficulté, le blocage de différentiel électronique (EDS) associé à l’ESP se charge de freiner la roue en perte d'adhérence. S’échangeant contre un chèque de 37.320€ (base: 32.150€), cette Golf « super équipée » a donc toutes les chances de séduire ceux qui exècrent les SUV.
