En juillet, le Caddy – toujours disponible en deux longueurs - déboulera dans les concessions. Cette arrivée révèlera alors un design plus moderne, une flopée de fées électroniques et de nouveaux moteurs.
Copie quasi conforme
Cela dit, en découvrant le Caddy Maxi (la version la plus longue et la plus vendue en Belgique), on ne tombe pas à la renverse, Volkswagen ayant conservé la ligne de la mouture précédente. Cette génération ne s’en distingue d’ailleurs qu’avec une calandre calquée sur celle de la Passat, de nouvelles arêtes sur les flancs avant et des feux arrière retouchés. En outre, en passant d’une génération à l’autre, si ce Caddy Maxi n’a pas grandi, il reçoit encore - de série - deux portes coulissantes et un hayon.
Inspiration Golf
En s’installant à bord, le choc est visuel. En effet, plus que jamais, le Caddy Maxi s’offre un parfum de Golf. Cette impression, on la doit à la planche de bord redessinée s’inspirant de celle de la compacte, mais aussi à la console centrale intégrant un écran tactile. Ludospace oblige, on retrouve avec plaisir les nombreux rangements pratiques, les tablettes « aviation » et la capucine au volume conséquent. Mais, si cet habitacle s’offre une présentation soignée et des assemblages corrects, on regrette qu’il fasse encore appel à des plastiques durs.
Beaux volumes
Evidemment, avec ce ludospace, on s’attend à disposer d’un bel espace à l’arrière pour accueillir confortablement ses passagers ou disposer de volumes utiles intéressants. Avec le Caddy Maxi, Volkswagen y parvient sans problème et offre en prime un habitacle modulable. Concrètement, le Caddy Maxi, avec ses deux rangées arrière accueillant cinq passagers, dispose d’un volume de 530 litres, extensible à 3.880 litres une fois les banquettes déposées. Enfin, en rabattant le dossier du siège passager, on dispose d’une longueur de chargement de 2,8 mètres.
Modifications limitées
Evolution oblige, cette génération a droit aux dernières aides à la conduite en date. Son châssis, par contre, n’évolue guère. Il se contente d’une suspension à roues indépendantes à l'avant et d’un essieu arrière doté de ressorts à lames, accompagné d'un amortisseur asservi à la charge.
Sous les capots, il y a aussi du neuf. En diesel, on ne trouve plus qu’un 2.0 TDI se déclinant en quatre niveaux de puissance (75, 102, 122 et 150 ch). En essence, l’offre est constituée de quatre blocs dont la puissance s’échelonne de 84 à 125 ch. Parmi ceux-ci, il faut signaler la présence d’un 1.4 TGI (110 ch) qui carbure au gaz naturel. Enfin, comme toujours chez VW, les blocs les plus puissants peuvent s’associer à la transmission intégrale 4Motion.
Meilleur choix !
Equipé de la transmission 4Motion et d’une boite DSG, notre Caddy Maxi 2.0 TDI (150 ch) s’est révélé plaisant, son moteur fournissant toujours la juste puissance. Cela dit, si ce bloc quatre cylindres - peu énergivore (6,1 l/100 km) - ne fait pas de ce Caddy un foudre de guerre, il lui permet sans stress de s’aventurer hors de sentiers battus, de supporter une charge élevée ou de tracter une remorque. Enfin, question comportement, si la direction se révèle précise et si les suspensions préservent au mieux les lombaires, le châssis ne peut faire oublier le poids des années et trahit des mouvements de caisse si l’on adopte une conduite sportive. En même temps, la conduite sportive en Caddy, hein...