Et ça marche, puisque l'ampleur du succès de la Juke étonne même chez Nissan, la Micra se porte bien sans vraiment atteindre les sommets de popularité de certaines générations précédentes et quant à la Note, il n'y a qu'à observer le paysage automobile pour voir qu'elle a trouvé son public.
Au-delà du rationnel
Mais avec cette Note deuxième du nom, Nissan a décidé de parler au cœur autant qu'au cerveau. La nouvelle Note joue la séduction avec une signature visuelle bien plus affirmée et un habitacle dont la principale attraction esthétique est une console centrale plutôt réussie. L'habitabilité progresse par ailleurs, puisque sans changer fondamentalement les dimensions générales de la voiture (4,1 m de long), Nissan a pris 30 mm au porte-à-faux avant pour les reporter au porte-à-faux arrière. C'est le coffre (325 litres) et les passagers qui en profitent, et nous l'avons vérifié du haut de notre 1,82 m.
Techno
Mais d'après Nissan, l'argument commercial principal de sa gamme B est son contenu technologique au-dessus de la moyenne. Et il faut reconnaitre qu'à certains niveaux, la Note surpasse la concurrence. Par exemple, les systèmes de sécurité regroupés sous le nom Safety Shield: une seule caméra (qui sait lorsqu'elle doit s'auto-nettoyer) située sur le hayon gère la surveillance d'angle mort et de changement de bande, ainsi que la détection d'objets en mouvements, par exemple un enfant approchant de la voiture en train de reculer. On peut aussi citer parmi les équipements qu'on ne retrouve dans ce segment que chez Nissan la vision 360° reposant sur 4 caméras, ou encore la navigation à fonction Google Send To Car, qui permet de préparer un itinéraire sur pc à la maison, et de l'envoyer vers la voiture.
Mention passable
Mécaniquement, on fait dans la simplicité: un 3 cylindres 1.2 essence 80 ch, le même avec turbo pour 98 ch et un diesel 1.5 dCi de 90 ch. Les boîtes de série sont des manuelles 5, une automatique CVT est disponible sur le 1.2 98 ch. Nous avons essayé l'essence 98 ch et le diesel. En digne moteur japonais, le 1.2 DIG-S aime essorer le compte-tours, et c'est à régime élevé qu'il se révèle. A bas régime par contre, il fait preuve d'une paresse étonnante (bien que relative) de la part d'un moteur turbo. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'en le cravachant et donc en ressentant – un peu – de plaisir au volant, la moyenne s'établit à un très raisonnable 6,5l/100km (officiels: 4,3l/100km, 99 g C02/km), alors qu'en jouant vraiment le jeu de la conduite éco – et donc en s'ennuyant profondément puisque ce moteur boude sous 2.500 tours – on atteint à grand peine 6,0 litres.
Bref, autant rigoler un peu et profiter d'un comportement parfaitement sain à défaut d'être ludique. Quant au diesel, il est naturellement bien plus disponible à bas régime, offre un agrément de conduite sans reproche bien que sa sonorité pourrait être un tantinet mieux filtrée et avec une conduite tendance éco mais sans fanatisme, il se contente d'un peu plus ou un peu moins de 5 litres (officiels: 3,6l, 95 g).
La nouvelle Note sera en concession en octobre prochain, les prix de base sont de 13.490€ pour le 1.2 80 ch, 16.490€ pour le 1.2 turbo 98 ch (avec en série clim manuelle, système audio avec Aux et USB, Bluetooth, 4 vitres électriques, rappel de cligno dans rétros extérieurs) et 15.790€ pour le 1.5 dCi.
