Tenerife et le soleil, ça veut dire rouler décapoté. Du coup, c'est l'une des nouveautés les plus étonnantes de la voiture qui disparaît en même temps que le toit rigide escamotable.
Le toit en verre transparent Magic Sky est en effet l'une des innovations les plus remarquables de cette SLK (target=undefined). Une innovation qu'il faudra cocher dans la liste d'options. D'une simple pression sur un bouton, ce toit peut, au choix, être entièrement transparent ou virer à la vitre fumée. Le système fait appel à de petites cellules électromagnétiques qui se répandent à la demande. Un système que l'on peut déjà trouver sur la Maybach(et sur la Ferrari575 Superamerica), mais que le Product Manager Heiko Schmidt nous promet bientôt sur d'autres Mercedes.
Vocation: topless
Naturellement, la SLK préfère rouler sans le haut. Le toit part se cacher dans le coffre électriquement. Le coffre justement propose un volume de 225 à 335 litres, ce qui devrait suffire pour un équipement de golf. A Tenerife, on ne trouve pas que du soleil. L'une des routes de montagne que nous avons empruntées nous a menés à 2.000 mètres d'altitude mais grâce au pare-vent, à l'Airscarf de seconde génération (qui vous souffle de l'air chaud dans la nuque) et un bon bonnet de laine, on peut jouir de la conduite ouverte même lorsque le thermomètre indique 8°.
Nouveau moteur, puissance inchangée
Avec 306 ch, le V6 3.5 de la SLK 350 affiche la même puissance que son prédécesseur, mais c'est bien d'un nouveau moteur qu'il s'agit. Mercedes l'associe avec une boîte auto 7 G-Tronic Plus, elle aussi toute nouvelle. Le moteur gagne tout de même 10 Nm pour atteindre aujourd'hui 370 Nm. On remarque parfois quelques hésitations de la boîte, mais dans l'ensemble elle fait preuve d'une extrême douceur. En mode Sport, elle laisse volontiers le moteur grimper plus haut dans les tours et il sera difficile de vérifier que la nouvelle SLK est 0,2 seconde moins rapide au 0-100 que dans le passé. 5,6 secondes pour être précis.
(Bien) Plus économique
Le gros progrès de la nouvelle SLK par rapport à la précédente, c'est à la pompe qu'on le constate. Mercedes annonce une moyenne de 7,1 l/100 km (CO2: 167 g/km), grâce entre-autres à un système Stop/Start livré en série. Ce chiffre est bien sûr théorique et s'avère un tantinet (!) supérieur dans la vraie vie. Surtout sur une route de montagne pleine de tentations. Notre ordinateur de bord n'a pas tardé à afficher une moyenne de 10 litres, et même plus. Mais on peut faire moins gourmand encore avec la SLK 200 (186 ch, 6,4 l/100 km) ou la SLK 250 (204 ch, 6,2 l/100 km). Ou alors en attendant le diesel, qui arrivera avant la fin de l'année.
Comfort
La plus grande force de la nouvelle SLK, c'est son confort sublime. Particulièrement avec ses suspensions pilotées (optionnelles), qui peuvent faire varier le comportement de réellement très confortable à réellement très dynamique. Dans l'habitacle, on retrouve ce même mélange subtil de confort et de sportivité. Des matériaux flatteurs, des commandes ergonomiques et, bien sûr, une immense liste d'option qui permet de se façonner une voiture sur mesure.
Reste à parler des tarifs. La SLK 200 coûte 40.898€, la SLK 250, 43.076€ et la SLK 350, 55.055€. Eh oui, des tarifs auxquels Mercedes nous a habitués. Comme on dit, on n'a rien sans rien…
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