Faisons son agréable connaissance. La CLS est à nouveau une belle réussite esthétique. Et elle est l'amie du vent. Son aérodynamisme affiche un remarquable cW de 0,26. Et nul doute que sa forte personnalité se remarquera immédiatement dans le trafic. Seule la face arrière est un peu moins attirante.
Haut niveau
Techniquement, la CLS reste de très haut niveau. Tout le savoir faire de Mercedes réuni en une voiture, à condition de consentir à dépenser de l'argent en options. Comme la première fois, la voiture fait appel à une grande partie des composants de la Classe E (target=undefined). Cela dit, elle dispose déjà en série de 12 systèmes d'assistance à la conduite. Il serait trop long de tous les énumérer mais nous voulons tout de même souligner que ceci est la première Mercedes hors Classes A et Bà disposer d'une assistance de direction électromécanique. Les ingénieurs se sont attachés à mettre en valeur le caractère Mercedes: douceur, confort et en même temps précision. Bravo!
L'amortissement piloté est en option mais comme ce fut le cas dans l'AudiA7 Sportback, il ne nous a pas vraiment convaincu. A notre avis, les suspensions classiques offrent plus de consistance et sont donc plus recommandables. D'un point de vue dynamique, cette Mercedes cède du terrain à l'Audi, mais la marque à l'Etoile ne prétend pas que ce soit là un point fort de la CLS. Chez Mercedes, on privilégie le confort, le reste est secondaire. Et avec des routes comme les nôtres, le choix du confort est plus judicieux.
2 diesels, 1 essence
Mercedes commence avec une palette mécanique limitée mais intéressante: deux diesels et un essence. Dès le printemps prochain, la CLS sera disponible avec un 5 cylindres diesel 2.1 (CLS 250 CDI). Elle revendique 201 ch et 500 Nm et reçoit une boîte automatique 7 rapports. Ses avantages: la puissance et l'économie (5,1 l/100 km et 134 g CO2/km, officiellement). Désavantage: le niveau sonore. Grâce à la boîte, il peut se maintenir bas dans les tours et la sonorité est acceptable. Mais dès qu'on grime dans le compte-tours, il devient presque bruyant.
Le 350 CDI offrira donc un meilleur confort. Ce 6 cylindres 3.0 litres lâche 265 ch et 600 Nm dans l'arène, ce qui lui permet d'abattre le 0-100 en 6 secondes. Selon Mercedes, il se contente de 6 l/100 km, pour 159 g CO2/km.
Essence presque aussi frugal
La plus grande surprise vient de la CLS 350 essence – V6 également, mais 3.5 litres – qui selon le constructeur ne consomme que 0,8 litres de plus que la 350 CDI. Elle le doit à des systèmes dédiés à l'économie comme le Stop/Start, dont la 350 CDI devra encore se passer jusqu'au printemps prochain.
A nouveau, l'habitacle transpire le luxe auquel la précédente CLS nous avait habitués. Mais tout cela reste réservé à 4 personnes. Si on veut plus de places assises, il faut donc se tourner vers la vraie Classe E. Ici, les excellents plastiques ont cédé la place au cuir. Bref, la classe est omniprésente. Et c'est bien le moins, puisque nous sommes ici dans une catégorie de prix assez élevée.
La CLS 250 CDI coûte par exemple 63 300€. Pour une CLS 350 CDI, la facture gonfle jusqu'à 66 300€. Enfin la CLS 350 est en ce moment la plus chère, à 68 300€. Et bien sûr, on n'a pas encore commencé à parcourir la liste d'options…