La nouvelle Série 3 a réussi à perdre 45 kg. Ca semble peu sur une masse totale de 1,5 tonne, mais ça reste une belle performance, d'autant que la voiture a grandi. Et surtout, il faut se rappeler qu'au cours de la dernière décennie, les voitures n'avaient cessé de prendre du poids.
Une Série 3de base pèse donc désormais à vide 1.415 kg, grâce à l'usage d'acier haute résistance, d'aluminium et de plus de plastique. Avec 4,62 m de long, elle a gagné 9 cm. Voilà qui corrige l'un des points faibles traditionnels de la Série 3: des places arrière étriquées. Même si l'espace aux jambes ne gagne que 1,3 cm, le fait est que dans la pratique, on sent vraiment la différence.
Le coffreaussi a un peu grandi, pour atteindre 480 litres. Petit détail sympa: il n'y a plus de serrure sur la porte de ce dernier lorsqu'on commande l'option Keyless. C'est par une petite trappe sous le pare-choc que l'on ouvre le coffre en cas de besoin. Et cela pourrait arriver, car le système Keyless ne semble pas à l'abri des défaillances.
iDrive en série
Retour sur la banquette arrière. Même si on dispose de plus d'espace, il n'y a toujours pas de quoi faire de la Série 3 la meilleure du genre. Mais tout de même, on est clairement plus confortablement installé. A l'avant, on retrouve le poste de commande façon cockpit, cher aux amateurs de la marque. Les instruments sont d'apparence classique, mais avec un côté Hi-tec. Ainsi toute la planche de bord s'illumine dès que la clé est mise dans le contact. A côté du levier de vitesse, on trouve le bouton de commande du système iDrive livré en série sur toutes les Série 3. La première impression de qualité est bonne, bien qu'on relève ci et là quelques imperfections. Mais celle-ci peuvent vraisemblablement être imputées au fait que nos voitures d'essai étaient des versions de pré-production.
Février
La nouvelle Série 3 arrivera sur le marché en février prochain, avec une palette mécanique comprenant deux moteurs essence et deux diesel, tous turbo et équipés du Stop&Start. Le moteur de base est le 328i, un 4 cylindres 2.0 turbo de 245 ch. Juste au-dessus, on trouve le 335i, un six-en-ligne de 306 ch. Les diesels se la jouent plutôt démocratiques, avec le 320d en 163 ch portant le label "EfficientDynamics Edition", ou en 184 ch. Les essence sont annoncés pour 6,4 et 7,9 l/100 km, les diesels se contentent de 4,1 et 4,7 l/100 km.
Nous avons entamé la découverte par la 328i à boîte auto 8 rapports. Dès 1.250 tours, ce moteur envoie un couple de 350 Nm. Il ne faut donc que 5,9 secondes pour abattre le 0-100. Le turbo est vraiment omniprésent, ce qui fait de la 328i une compagne de voyage pleine d'énergie.
Mix entre comfort et sport
Nous avons aussi fait connaissance de la 320d 184 ch. Avec 380 Nm de couple, le 0-100 demande 7,5 secondes de patience. Ce qu'on se demande, c'est si la différence de prix demandée par rapport à la version 163 ch en vaudra vraiment la peine, mais il faut dire que nous n'avons pas pris cette dernière en main. Ce qu'on retiendra surtout de ces Séries 3, c'est que dans les deux cas, le compromis entre confort et sportivité est impressionnant. Grâce entre autres à un tout nouveau pont arrière, la voiture est remarquablement à l'aise sur les deux terrains. La direction est douce et directe et en tant que conducteur, on a cette délicieuse impression d'être impliqué à tout moment.
Trois finitions
Les prix français sont encore loin d'être définis. Mais à titre indicatif, on peut mentionner les prix allemands, qui vont de 35.350 à 43.600€. La Série 3 sera disponible en trois niveaux de finition: Modern, Sport et Luxury.