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Prise de contact: BMW série 1 Coupé – Une numéro 1 qui porte bien son nom

Il était temps: la BMW série 1 abandonne son positionnement de compacte sportive. Désormais, la gamme s’étoffe.  Le constructeur bavarois lance en effet en ce mois de novembre une version 1 Coupé d’une élégance particulièrement séduisante.

Le modèle deux portes atteint, avec la motorisation 135i, des sommets inégalés en termes de performances et de sportivité Cela fait plusieurs années que les nombreux fans de BMW attendent une version M de la série 1. Pourtant, BMW campe sur ses positions : un tel modèle n'est pas prévu. Ce rôle est plutôt dévolu au nouveau Coupé, dans sa version 135i développant 306 chevaux. Et effectivement, notre première sortie avec cette super série 1 sur le circuit de Gotland Ring s’est révélée être une expérience impressionnante.

Que voilà une belle voiture: on ne saurait mieux décrire la série 1 Coupé. La partie avant relativement longue attire le regard, avec une cabine de pilotage très en arrière. Le toit arqué se termine par un coffre court.  L'avant, doté de grandes bouches d’aération, le diffuseur arrière et les jantes 18 pouces constituent en outre d’indéniables indices des talents athlétiques du haut de gamme en série 1. BMW a cependant renoncé aux spoilers trop machos, un accès de modestie inutile pour le modèle le plus puissant de la classe compacte.

De l'espace pour quatre

à l'intérieur, la série 1 Coupé respire le luxe. Les matériaux et la finition sont de qualité supérieure. La voiture que nous avons testée, équipée du navigateur haut de gamme, de la sellerie cuir et du volant sport, comblera les plus exigeants en matière de confort. À l'avant, l'espace disponible est généreux, et même à l'arrière, deux passagers de 1,80 mètre disposent d'un espace suffisant au niveau de la tête et des genoux. Il leur faudra cependant faire preuve d'un peu de souplesse pour parvenir à prendre place dans le fond de la banquette. La banquette arrière rabattable asymétriquement permet de porter le volume du coffre de 370 à 815 litres. On relèvera également les deux sangles en caoutchouc dont les points de fixation sont situés dans le fond du coffre. Elles permettent de fixer impeccablement un sac dans l’espace bagages.

Le coupé se prête ainsi parfaitement à une utilisation quotidienne. Mais  reste un véritable bolide. Le robuste moteur essence trois litres six cylindres délivre pas moins de 306 Cv grâce à sa suralimentation étagée (double turbo). Le couple de 400 Nm est disponible dès 1300 tours. Cette puissance ne s’effrite que lentement, lorsque la marque des 5000 tours est dépassée. Le moteur développe donc sa pleine mesure sur une plage de régime extrêmement large, ce qui permet des reprises fulgurantes sans le retard dû au turbo : avec ses 5,3 secondes pour atteindre 100 km/h et ses 250 km/h en vitesse de pointe, la série 1 s'installe au sommet du segment des compactes et distance la concurrence de plusieurs longueurs (le constructeur annonce d'ailleurs 275 km/h). Seule l’Audi S3 de 265 Cv  franchit également les 100 km/h en moins de six secondes.

Plus rapide que la Cayman

Tout aussi intéressante est la comparaison avec une sportive pur sang, comme la Porsche Cayman S. Même la Cayman la plus puissante, avec ses 295 Cv, est distancée au sprint par la 135i. Il n’est donc pas nécessaire de s'offrir une Porsche hors de prix pour se déplacer rapidement dans une voiture de luxe.

Et ce n'est pas seulement sa puissance brute qui confère à ce petit coupé BMW toute sa fascination. Grand amateur de courbes malgré ses 1.500 kg, il affiche également une grande agilité. La traction arrière, traditionnelle chez BMW, et la répartition du poids presque égale sur les deux essieux n’y sont pas étrangères. La neutralité de la voiture dans les courbes soulève l’enthousiasme. Bien que l'énorme puissance ne soit transmise qu'à un seul essieu, la motricité est excellente. De plus, la voiture, équipée d’un châssis sport M de série, colle littéralement à la route, sans cependant que cela porte préjudice au confort. Même les aspérités les plus grossières sont aisément franchies.

Glisser malgré le contrôle de stabilité

Sur l’asphalte parfois mouillé du Gotland Ring, le train arrière de la 135i se montre assez capricieux. Cependant, par des freinages opportuns, le DSC empêche le véhicule de dépasser son point de rupture. Il est cependant assez bienveillant pour autoriser de courtes glissades, ce qui le classe parmi les dispositifs de stabilité les plus dynamiques. Une simple pression sur un bouton permet au conducteur de passer en mode DTC, encore plus tolérant, voire de mettre totalement hors service l’ESP. Dans ce cas, le 135i Coupé se mue en une véritable catapulte, et seules les mains les plus expertes pourront l’amener à ses limites.

En parlant de mains, la transmission à six rapports requiert une certaine concentration sur la trajectoire. Certes, le levier se manie avec une grande précision, mais les rapports auraient gagné à être plus courts. De plus, la pédale d’embrayage, dans les conditions particulières d’un circuit, demande un peu d’exercice. Ainsi, pour une utilisation sur circuit, nous aurions notamment souhaité un étagement plus étroit entre le deuxième et le troisième rapport. Pour une conduite normale en ville, il est cependant parfaitement justifié.

Appétit modéré

Le programme Efficient-Dynamic a valu de nombreuses louanges à BWM. Grâce à plusieurs mesures techniques, les modèles de la série 1 restent assez économes en dépit de performances élevées. Ainsi, la 123d Coupé, un véritable bolide de 204 Cv, se distingue par une consommation conventionnelle de 5,2 litres à peine. Parmi les autres motorisations, citons le Coupé deux litres délivrant 177 Cv. Ce diesel à auto-allumage ne consomme que 4,8 litres aux 100 kilomètres. Le six cylindres essence que nous avons conduit n’est cependant pas aussi économe. Le constructeur annonce 9,2 litres, mais c’est là une valeur que nous n’avons que rarement approchée dans la pratique. Une consommation moyenne légèrement supérieure à 10 litres apparaît beaucoup plus réaliste. Et si vous conduisez rapidement sur circuit, vous dépasserez sans problème les 20 litres – même si les performances sont à l’avenant.

Le prix est en revanche très raisonnable : il vous en coûtera 41 250 euros pour acquérir le 135i Coupé. Le Nissan 350Z est le seul autre coupé de plus de 300 Cv vendu à 38 700 euros. Bien que fondamentalement plus puissante, la Japonaise se voit cependant irrémédiablement distancée par l’express munichois une fois sur la piste. Et si la 350Z offre un équipement légèrement supérieur, celui de la 135i n’a rien de déshonorant, avec six airbags, un dispositif de régulation complète, un châssis sport M, des jantes 18 pouces, des sièges et un volant sport, des feux arrière LED, des vitres électriques, une installation radio CD et la climatisation. Comme d’habitude chez BMW, la liste des options est longue. Et une 135i luxueusement équipée peut allègrement franchir la barre des 50000 euros. À titre de comparaison: une Porsche Cayman S à l’équipement beaucoup plus chétif coûte déjà 62557 euros.

Conclusion

Élégant, rapide, et économique: avec le nouveau 135i Coupé, BMW a réussi un véritable coup de maître. Le quatre places athlétique est adapté à la conduite de tous les jours et offre même un confort tout à fait agréable pour une voiture sportive de son calibre. BMW fait ainsi taire toutes les critiques et ses fans de plus en plus nombreux peuvent déjà se réjouir du lancement prochain d’une série 1 cabriolet, et de celui de la X1 prévu pour 2010.

Prêt pour la prochaine étape

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