Le facelift porte sur toute la famille A5, du coupé à la Sportback en passant par le cabrio. Les blocs optiques avant reçoivent un nouveau dessin affiné et les feux de jour LED gagnent aussi en raffinement. Plus bas, on observe un bouclier qui a gagné en caractère grâce à des prises d'air plus "musclées". Ce ne sont que des détails, mais comme le dit très justement le chef du design Walter de'Silva, on peut difficilement améliorer l'A5.
Les modifications de l'habitacle sont tout aussi minimalistes. Le volant trois branches par exemple reçoit quelques boutons de commandes supplémentaires et on a simplifié l'utilisation du système multimédia MMI en, au contraire, supprimant quelques boutons.
Technique
Audi ne serait pas Audi si la marque n'avait pas apporté de sérieuses améliorations technologiques. A bord, cela se traduit par le fait que la voiture peut désormais être un Hotspot permettant de surfer sur le web. Par ailleurs, il est aussi possible d'insérer des info-trafic dans le GPS via la connexion Bluetooth du GSM.
Le châssis quant à lui a subi quelques modifications qui profitent au confort, et on le remarque tant avec le châssis standard qu'avec le châssis piloté optionnel. La direction à assistance électromécanique renvoie ce qu'il faut d'information mais son but est surtout de minimiser son impact sur la consommation, en demandant moins d'effort au moteur.
Mécaniques essence économiques
Les moteurs tant essence que diesel ont été retravaillés. Et nous, c'est surtout l'excellent travail du moteur de base 1.8 TFSi que nous retenons. Non seulement il a gagné 10 ch pour en atteindre 170, mais tout a été mis en œuvre pour le rendre moins gourmand encore. Audi se plait en plus à souligner que le moteur a été rendu plus économique, même à pleine charge. Et à pleine charge, il se donne sans compter. Dans le coupé, il autorise un 0-100 en 7,9 secondes et 230 km/h en pointe. Dès 1.000 t/min, on sent la cavalerie se réveiller et à partir de 1.400 tours, l'intégralité des 340 Nm est à disposition. De là, l'accélération est linéaire jusqu'à 6.000 t/min et le rupteur n'est atteint qu'à 7.000. Mais durant ces 1.000 derniers tours, on n'a pas l'impression qu'il se passe encore grand-chose.
S5
Audi annonce pour ce 1.8 TFSi une moyenne de 5,7 l/100 km, soit 0,9 litre de mieux qu'une BMW 320iCoupé. Quant à la Mercedes C180 Coupé, elle est plus haut encore. Audi donne le même chiffre pour le nouveau V6 3.0 TDI, mais avec 204 ch. Lui se contente de 5,7 secondes pour le 0-100 et culmine à 250 km/h. Enfin au sommet de la gamme, le V8 4.2 de la S5 a dû céder sa place, au nom du downsizing, au V6 3.0 biturbo de 333 ch.
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