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Présentation: Sociostyle : Mazda MX-5 mk1 (1989-1997) – Jouet de génie

Réinterprétation de la Lotus Elan des années 60, la MX-5 est devenu le roadster le plus vendu de tous les temps. Deux places seulement, une capote qui s’escamote en un tour de bras et sourire garanti à chaque virage.

Vous êtes un peu triste ces temps-ci? Voici l’auto qu’il vous faut. Lancée en 1989, la MX-5 type NA – terminologie qui désigne la première série à phares escamotables - vient de fêter ses vingt printemps. Et il y a du génie dans cette voiture: propulsion, direction ultra précise, moteur double arbre seize soupapes dont les 115 ch (version 1.6 de 1989 à 94) s’expriment plutôt entre 5 et 7000 tr/min, le tout, dans un environnement spartiate juste ce qu’il faut. Dans vos mains, un volant Momo trois branches et un levier de vitesses façon joystick. Sous vos yeux, un compteur, un compte-tours et un manomètre de pression d’huile entre les deux. Un dernier «détail»: la position de conduite, excellente.

Laquelle choisir ?

De 1989 à 94, la MX-5 n’a existé qu’en version 1.6 115 ch. De 1994 à 97, ce bloc est passé à 90 ch et la gamme s’est enrichie d’un moteur 1.8 130 ch guère plus performant (boîte de vitesses plus longue) que le premier cité mais sensiblement plus souple. Sur ces bases, il y a eu quelques séries spéciales («Cuir et bois», «Novamag», «Jazz Festival» pour ne citer que les françaises) et on croise aussi très souvent des «Miata» (nom donné à la MX-5 aux Etats-Unis), lesquelles se distinguent par un équipement enrichi (climatisation, régulateur de vitesse, etc.) et un hideux volant à quatre branches renfermant l’airbag. Cela posé, la grande majorité des NA présentes sur le marché sont des 1.6 115 ch de couleur rouge!

A conduire

A quelques exceptions près, la plupart des MX-5 de cette génération bénéficient de la direction assistée et de vitres électriques, mais pas du verrouillage centralisé. Elles se conduisent donc très facilement, à condition de ne pas oublier qu’il s’agit d’une propulsion légère à empattement court et sans aide à la conduite (pas d’ABS, ni d’ESP). Autrement dit, une voiture vivante. Enfin, la capote et sa lunette souple, souvent abîmée par le temps, ne facilite pas la visibilité vers l’arrière.

Faiblesses d’usage

On serait tenter de dire aucune, tant la MX-5 se révèle fiable. Malgré tout, et au regard du prix des pièces – plutôt élevé – il convient de se montrer prudent à l’heure du choix. Parmi les maux récurrents, citons une propension des bas de caisse (en amont des roues arrière) à rouiller si les tuyaux d’évacuation d’eau n’ont pas été débouchés à temps. Les faisceaux d’allumage d’origine ne tiennent guère plus de 50000 km, l’émetteur/récepteur d’embrayage rend souvent l’âme autour de 100000 km et le catalyseur peut faillir avant 150000 km. Les modèles 89 à 91 ont souffert d’une faiblesse au niveau du vilebrequin «à nez court», qui peut casser si le remplacement de la courroie de distribution n’a pas été correctement réalisé. Attention enfin aux éléments de carrosserie (capot, boucliers), très onéreux à remplacer.

En acheter une aujourd’hui

C’est le moment ou jamais! Une MX-5 NA en bel état se négocie autour de 5 à 6000 € et sa cote se situe pour l’instant dans le creux de la vague. L’entretien se résume en une révision tous les 10000 km et les pièces d’usure (amortisseurs, embrayage, etc.) durent plus longtemps que la moyenne (150000 km n’a rien d’un exploit). La courroie de distribution doit être remplacée tous les 90 000 km. Pour le reste, installez-vous, décapotez, tournez la clé et roulez…

Prêt pour la prochaine étape

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