C’est pourquoi, quelques mois après avoir dévoilé le Duster Oroch, le constructeur revient sur le devant de la scène avec l’Alaskan Concept, un modèle qui compte bien en découdre avec un dénommé... Volkswagen Amarok. Sur le segment des pick-ups, Renault a l’ambition de devenir un acteur incontournable. Vous en voulez des preuves ? La première date de juin dernier. La marque au Losange venait alors de dévoiler le Duster Oroch à l’occasion du Salon de Buenos Aires. A l’époque, si ce modèle se destinait avant tout au marché sud-américain, il se dit désormais qu’il pourrait - un jour ou l’autre - débarquer sur le Vieux Continent. Logiquement, c’est Dacia qui devrait l’accueillir à bras ouverts.
La deuxième preuve ? Ce jeudi 3 septembre, à Paris, à la fin d’une conférence de presse entièrement consacrée à sa nouvelle stratégie mondiale pour ses véhicules utilitaires, Renault a annoncé l’arrivée de son premier pick-up évoluant dans la catégorie "1 tonne". Celui-ci s’est présenté sous les traits non pas d’un concept-car, mais bien d’un show-truck baptisé Alaskan Concept. Pour Renault, cela signifie que le véhicule est fort proche de la mouture définitive. La marque a d’ailleurs précisé que le modèle de série serait dévoilé au cours du premier semestre 2016. La commercialisation, en elle-même, devrait démarrer début 2017. Patience...
ADN de Nissan
De ce pick-up, si l’on ne connaît pas encore l’ensemble des détails techniques, il ne faut pas être grand clerc pour deviner qu’il partagera ses dessous avec le Nissan Navara NP300 que l’on va découvrir dans quelques jours au Salon de Francfort. Cela dit, pour l’heure, on sait de ce modèle qu’il se veut assez imposant, reprend la face avant de la Renault Talisman, s’équipe de jantes surdimensionnées de 21 pouces et se dote de feux (avant et arrière) à la technologie full-LED. D’un point de vue pratique, on retient encore que ce pick-up offrira une tonne de charge utile.
Pour animer ce pick-up, Renault glisse sous son capot un moteur emprunté au fourgon Master. Il s’agit d’un quatre cylindres diesel biturbo, placé en position longitudinale. Dans la vraie vie, ce bloc dCi de 2,3 litres se décline en deux niveaux puissance : 135 chevaux (340 Nm) et 165 ch (360 Nm). Cela dit, le constructeur évoque "plusieurs motorisations" et plusieurs "versions". Le Renault Alaskan de série devrait donc pouvoir compter sur une variante simple cabine, une double cabine et peut-être même une version cabine étendue. Le prix de ce pick-up ? Il devrait être proche de celui du Navara NP300, soit 26.000€ minimum.