Le boss de Lotus Dany Bahar nous avait un jour avoué qu'il avait du mal à s'habituer à l'Evora, ce que nous n'avions jamais compris. Mais à Francfort, il semblait vouloir la serrer dans ses bras et ne jamais la lâcher.
Comme l'Evora (280 ch) et l'Evora S (350 ch), l'Evora GTE a reçu une greffe de cœur Toyota, à savoir un V6 3.5. En bidouillant un peu le compresseur, la puissance est passée à 444 ch.
Le carbone remplace l'alu
Bien sûr, plus de chevaux n'est pas la seule intervention. Fidèle à la philosophie Lotus "l'ennemi c'est le poids", on a encore délesté la voiture de 105 kg. Nous voici donc autour de 1,3 tonne. Pour cela, Lotus a dû débarrasser l'Evora de pas mal d'aluminium et le remplacer par des matériaux composites. Et c'est surtout à l'intérieur qu'on le remarque, puisque les éléments de carbone n'y font même pas mine de se cacher. Ils sont accompagnés par des touches d'alcantara, histoire de procurer un touché plus doux, et par des sièges baquets qui assureront que chacun reste à sa place. Lotus ne donne pas encore de chiffres, mais il est évident que cette GTE fera mieux que l'Evora S, qui tue déjà le 0-100 en 4,8 secondes et plafonne à 277 km/h.
Spoiler
Esthétiquement, on reconnaît la GTE à ses prises d'air plus généreuses et, bien-sûr, à son imposant spoiler arrière. A l'origine, la GTE avait pour mission de lancer Lotus sur les marchés asiatiques. Mission accomplie avec succès, puisqu'après quelques jours seulement, la grande majorité des 114 voitures destinées à la Chine étaient vendues. La production a déjà débuté, les livraisons européennes ne sont toutefois attendues que début 2012. On ne connait pas encore les prix, mais soyez sûr qu'il comprendra cinq zéros…