Il n'y a pas si longtemps, une hypercar était une denrée rare. Une voiture si spéciale qu'elle était encore célébrée des décennies après sa commercialisation. Pensez à la Ferrari 250 GTO ou la McLaren F1 et n'oublions pas la Bugatti Veyron.
Ferrari qui?
Pourtant, il y a peu, quelques comptables ont compris que ces hypercars pouvaient être de véritables vaches à lait pour les constructeurs auto. En conséquence, il en sort une différente tous les ans des usines de Ferrari, Lamborghini et Cie. Résultat: plus personne ne s'émerveille devant la Ferrari SF90 de 1000 ch.
Voilà qu'arrive la Murray Automotive T.50, une voiture à laquelle le héros de l'ingénierie anglaise, Gordon Murray, travaille depuis des années. Une ode à la supercar et, plus important encore, c'est sa version de la McLaren F1 qu'il a toujours rêvé de faire. Eh oui, il y a 30 ans, les exigences de Gordon Murray étaient déjà trop avancées pour la technologie des années 90.
V12, boîte manuelle
La T.50 est donc son chef-d'œuvre. Elle s'équipe d'un V12 atmosphérique de 3,9 litres produisant 663 ch et 467 Nm de couple. Le rupteur? Il est à 12.100 tr/min! Pas de transmission robotisée ou double embrayage pour la T.50. Non, il faudra changer les vitesses vous-même. Quel bonheur!
Avec à peine 968 kg et la simple propulsion arrère, cette T.50 coche toutes les bonnes cases. Si vous préférez le design aux chiffres, sachez que, comme la McLaren F1, cette T.50 dispose d'une position de conduite centrale (avec un siège de chaque côté pour les passagers) et d'un système d'aspiration arrière pour plaquer la voiture au sol. Eh oui, cette comptable n'est pas née d'une nécessité de faire de l'argent, elle est née d'une passion! Murray Automotive en construira seulement 100 exemplaires, facturés à environs 3 million d'euros…sans TVA!