Pour ceux qui ne connaitraient pas encore le Coyote: l'appareil que vous voyez est un avertisseur de radar 100% légal. Car plutôt que de détecter les ondes émises par un radar (ce qui 100% illégal), il vous avertit des emplacements de ceux-ci. Comme un GPS, direz-vous. Non, mieux!
GPS + Sim
Le Coyote repose en fait sur deux technologies. Le GPS bien sûr pour mémoriser les emplacements des radars et vous les signaler lorsque vous en approchez. La technologie SIM, celle que vous utilisez chaque jour avec votre GSM, sert à envoyer ou à recevoir via une "communication téléphonique" les coordonnées GPS d'un radar repéré.
Echange d'information
Car voilà pourquoi le Coyote est légal: il ne fait que vous signaler des emplacements. Le système repose sur l'échange d'information. Lorsqu'un utilisateur de Coyote passe au niveau d'un radar, il presse une touche sur l'appareil et les coordonnées GPS sont instantanément envoyées au serveur Coyote, qui les renvoie à tous les autres utilisateurs. Ce qui signifie qu'on est tenu au courant en temps réel de la présence de contrôle de vitesse fixe, mais aussi mobile! Evidemment, le système n'est efficace que si on dispose d'un nombre d'utilisateurs suffisants sur la route. En France, avec près de 500 000 utilisateurs, il l'est. L'appareil vous informe d'ailleurs en permanence du nombre d'éclaireurs qui vous précèdent, et à quelle distance se trouve le plus proche.
Les nouveautés
Ce que le v2 ajoute à tout cela, c'est un contrôle de fiabilité des utilisateurs. Lorsqu'un radar vous est signalé, il vous est demandé de confirmer sa présence. Soit vous confirmez, soit si le contrôle mobile n'est plus là, vous infirmez. Soit vous ne faites rien. Ensuite, un autre utilisateur passera après vous. En confirmant votre info, il vous permettra de gagner en fiabilité. A quoi ça sert? A déterminer le taux de fiabilité des éclaireurs qui vous précèdent. Car le système filtre les infos qu'il reçoit et écarte celles des utilisateurs jugés peu fiables. Imaginons donc que la police achète des Coyote et tente de transmettre des infos trompeuses, ça ne marchera pas.
Autre nouveauté, la possibilité de signaler non seulement un contrôle de vitesse, mais aussi une perturbation: accidents, travaux… Là donc, l'argument de sécurité routière de l'appareil commence vraiment à tenir la route.
Dernière nouveauté: un écran couleur qui affiche en permanence la vitesse limite de l'axe sur lequel vous roulez, et votre vitesse actuelle. Si vous dépassez la limite, le "panneau" vire au rouge et vous pouvez aussi choisir d'être alerté par signal sonore. Une excellente arme anti-distrait, et une aide utile dans notre pays où la signalisation est souvent assez mauvaise. Là encore, comment nier l'aspect sécurité routière?
Couverture
La France et la Belgique sont les plus gros utilisateurs de Coyote. Mais le système se développe en Grande Bretagne, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Italie et en République Tchèque. L'Espagne et le Portugal suivront bientôt. Coyote est encore interdit en Autriche, en Allemagne et en Suisse, mais ces interdictions étant une entrave à la liberté d'information, les choses changeront très vite.
Prix
Le Coyote v2 coûte 199€. Prix auquel il faut ajouter un abonnement de 144€ par an, soit 12€ par mois. Un investissement très vite rentabilisé si on roule beaucoup, d'autant que les 3 premiers mois sont offerts.