En Europe, il est extrêmement difficile de percer sur le marché des grandes berlines ou des grands breaks sans avoir d'origine allemande. Kia arrive à la même constatation et décide de ne pas importer la nouvelle Optima en Europe.
Perle cachée
La raison de ce retrait du segment en Europe n'étonnera personne : les chiffres de ventes étaient trop décevants. Alors qu'en Suède et en Pologne, l'Optima réussissait encore à sortir son épingle du jeu, elle passait quasi inaperçue dans le reste de l'Europe. Dommage, car cette grande berline présentait pourtant de nombreuses qualités. Malheureusement, l'acheteur d'Europe Occidentale a souvent du mal à regarder au-delà de l'emblème Kia…
Tandis que le modèle précédent n'avait rien de spécial, l'Optima actuelle est une perle. Elle se prouve agréable et confortable. De plus, le break présente même une version hybride rechargeable au grand coffre. C'est l'auto idéale pour le marché Fleet qui, pourtant, préfère les Allemandes plus chères.
Opportunité
Le malheur des uns, fait le bonheur des autres. Alors que l'Optima quitte définitivement les concessions, une aubaine s'offre aux acheteurs de seconde main. De nombreux exemplaires âgés de moins de quatre ans sont disponibles sur Autoscout24 à seulement 14.000 €. C'est une belle opportunité, et nous n'avons pas encore parlé de la garantie de 7 ans offerte par Kia!
Avec un segment en perdition, il est compréhensible que Kia abandonne son Optima afin de se concentrer sur les SUV, crossover ou autres voitures électriques. Cela reste pourtant regrettable. À Dieu, Optima!