La conception de ce coup marketing est relativement simple : un circuit fermé – le Lausitzring en Allemagne – et une simulation de circulation urbaine avec des heures de pointe, feux de signalisation et zone 30. Trois Hyundai Kona électriques se sont lancées sur la piste en n'ayant l'autorisation de ne s'arrêter que lorsque leur batterie arrive à plat.
Cela ne s'est produit qu'après 1 018, 1 024 et 1 026 kilomètres, respectivement pour les trois modèles, alors que l'autonomie WLTP spécifiée par Hyundai est de 484 kilomètres. Le scénario de ce test n'est bien entendu pas du tout réaliste, d'autant plus que la climatisation et le système d'infodivertissement étaient désactivés. Le résultat reste pourtant impressionnant, ce qui pointe à la frugalité des voitures électriques en circulation urbaine.
Au total, ce test aura trois jours. 36 conducteurs se sont passé le volant pour des vitesses moyennes de 29 à 31 km/h. Hyundai souligne d'ailleurs que les conducteurs n'étaient pas obligés de désactiver la climatisation. Les feux de jours sont aussi resté allumés alors que les pneus ne sont autres que les pneus de série du Kona électrique.