Cette nouvelle entité n'est bien sûr pas le premier coup d'essai d'Hyundai. Depuis fin 2015, les modèles de luxe de la marque sud-coréenne sont vendus sous le badge Genesis. Un nom tout droit sorti d'un modèle luxueux de la marque. Il en va de même pour la nouvelle filiale dédiée aux véhicules électriques. En effet, en 2016 Hyundai introduisait sur le marché son premier modèle "propre" baptisé Ioniq. Une auto innovante disponible avec trois groupes motopropulseurs : hybride, hybride rechargeable ou 100% électrique. Un peu plus tard, la marque sœur Kia faisait le même exercice avec son Niro.
Modèles chiffrés
Ioniq deviendra donc la marque dédiée aux modèles électriques d'Hyundai. Elle en a déjà trois dans les cartons. Comme c'est le cas chez Volkswagen ou Polestar, l'identification passe par un numéro. Le premier modèle, l'Ioniq 5, sera un crossover et il est attendu pour 2021. Il sera fortement basé sur le concept car 45 présenté au Salon de Francfort en 2019.
En 2022, l'Ioniq 6, une berline reprenant le style du concept «Prophecy», suivra. Enfin, début 2024, un SUV spacieux fera son apparition sous le nom d'Ioniq 7. Tous les modèles Ioniq auront la même plate-forme, qui s'appellera E-GMP (Electric Global Modular Platform). Dans ses fondements, elle comprend la charge rapide et une grande autonomie. Cette plate-forme doit également exploiter au mieux l'espace intérieur des modèles Ioniq et permettre une connectivité dernier cri.
Ambition
D'ici 2025, le groupe Hyundai Motor vise à vendre 1 million de voitures électriques et à détenir une part de marché de 10% dans le segment. Si l'objectif est atteint, le groupe sud-coréen deviendra le troisième plus grand constructeur mondial de véhicules "propres".