Les fans de la Mustang connaissent bien sûr la Mach 1 depuis longtemps. À la fin des années 60 et dans les années 70, ce nom ornait une version améliorée de la Mustang. Au début des années 2000, Ford a même dépoussiéré la dénomination pour un modèle spécial. Mais depuis 17 ans, il était laissé aux oubliettes.
Mais ça, c'était avant. Car Ford annonce que sa nouvelle Mustang Mach 1 allait également arriver en Europe. Certes, dans une version un peu édulcorée. Aux USA, elle produit 487 ch mais nous, Européens, on doit se contenter "d'à peine" 460 ch et 529 Nm de couple. C'est autant que la Mustang Bullitt. Contrairement à cette dernière, la Mach 1 reçoit les améliorations châssis de la Shelby GT350. En sus, le rupteur de son V8 a été poussé jusqu'à 7.500 tr/min.
Manuelle ou automatique
Toute cette puissance est envoyée aux roues arrière par une boîte de vitesses manuelle à six rapports de série. Un différentiel à glissement limité sur le train arrière est nécessaire pour assurer l'accroche, tandis que les fonctions "talon-pointe" et "flat-shift" - où vous n'avez pas à lever le pied pour passer la vitesse supérieure - sont de série. Si vous le souhaitez, vous pouvez toujours opter pour la boîte automatique à dix vitesses, qui a été spécialement réglée pour cette Mach 1.
Visuellement, on peut reconnaître la Mach 1 à son inscription, tandis que Ford a également installé une autre calandre ainsi que des prises d'air plus grandes pour la circulation et le refroidissement. À l'arrière, les fans reconnaîtront le diffuseur de la Shelby GT500. Au total, cette Mach 1 délivre 22% d'appuis en plus qu'une Mustang normale. La suspension MagneRide adaptative et la direction ont également été révisées.
Édition limitée
Toutes ces interventions font de cette Mach 1, selon Ford, la plus rapide et la meilleure Mustang que la marque n'a jamais importé en Europe. L'Américaine arrivera sous la forme d'une édition limitée sur le Vieux Continent, bien que Ford ne donne aucune information sur les chiffres de production exacts ou sur les prix.
