La Scala succède donc à la Rapid Spaceback sur le segment C, où la Golf fait office de référence. Longue de 4,36 m, la Scala est 10 cm plus longue que sa cousine, et l’une des plus grandes de son segment. Un encombrement qui profite directement à l’habitabilité à bord. L’espace aux places arrière est excellent pour des adultes moyens, et le coffre est tout simplement gigantesque : avec 467 litres, c’est le plus généreux de la catégorie. Et non content d’être vaste, celui-ci est aussi pratique par ses solutions toutes simples mais diablement efficaces au quotidien : plancher repositionnable, tapis de coffre réversible avec une face en caoutchouc, et compartimenteurs flexibles à velcro qui calent parfaitement toutes les petites affaires.
Plus haut de gamme
Skoda a également soigné l’habitacle de son nouveau modèle. La Scala est le premier modèle de la marque à être équipé d’un écran central flottant, qui allège le meuble de bord. La qualité et l’assemblage sont en net progrès par rapport au modèle remplacé, mais en tâtonnant un peu, certains plastiques ne peuvent cacher leur finesse. Espérons donc que le sérieux de la construction permettra d’éviter les bruits parasites.
Puisant allègrement dans la banque d’organes du Groupe Volkswagen, cette Scala en profite pour faire le plein de systèmes embarqués dédiés à la sécurité et au confort. On citera bien sûr l’aide au freinage d’urgence, le parking automatisé ou encore le régulateur de vitesse qui sont devenus des classiques du genre. Les feux LED sont fournis de série à l’avant comme à l’arrière, et le Virtual Cockpit (remplaçant les cadrans par un écran de 10,25’’) est proposé en option.
Sans histoire
Pour son lancement, la Scala est proposée en quatre motorisations. Parmi les trois blocs essence, c’est le 1.0 TSI 115 qui devrait se tailler la part du lion. Ce trois cylindres fait preuve d’une réelle discrétion à l’usage, et peut compter sur la (relative) légèreté de la Tchèque pour assurer des performances suffisantes en usage normal. La boîte à six rapports constitue également un avantage par rapport à celle associée au moteur d’accès (1.0 TSI 95 ch), qui ne compte que cinq vitesses. Mais il ne faudra pas hésiter à redescendre d’un ou deux rapports pour garder le moteur au-delà des 2.000 tr/min lors des relances, sous peine de rester sur place.
Ceux qui cherchent un peu plus de pêche peuvent se tourner vers l’excellent 1.5 TSI et ses 150 chevaux qui apportent un réel dynamisme, surtout lorsqu’il est combiné au châssis sport (-15 mm) avec sélecteur de modes de conduite (optionnel sur tous les moteurs). Ce dernier permet en outre de corriger un amortissement qui a tendance à « pomper » sur les dégradations du bitume avec les suspensions de série.
Enfin, le 1.6 TDI 115 ch constitue l’unique offre diesel. Il fait montre d’un excellent agrément grâce à son couple généreux 250 Nm, et d'une belle discrétion à l’oreille. Ce dernier, comme les deux moteurs essence les plus puissants, peuvent en outre être couplés à la boîte automatique DSG 7 rapports. Notons encore qu’une motorisation CNG 1.0 TGI de 90 ch sera proposée d’ici quelques mois.
Skoda Scala 1.0 TSI 115 |
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Moteur : 3 cyl, 999cc, essence, turbo |
116 ch à 5.000 t/min |
200 Nm à 2.000 t/min |
0-100 km/h : 9,8 s |
Pointe : 201 km/h |
Conso : 5 l/100 km |
Moyenne de l'essai : 7,2 l/100 km |
CO2 : 113 g/km |
Prix : 20.540€ |