Cette version, comme les autres modèles concernés, se distingue uniquement par sa présentation. Mais alors que les photos officielles du constructeur n’ont toujours montrées ce modèle spécial que dans sa livrée bleue à bandes blanches, c’est avec surprise que je découvre mon véhicule d’essai blanc, aux lignes grises! Une combinaison dépourvue également des jantes bleutées optionnelles pourtant si chères au modèle.
Blanc Bleu...
Heureusement, tout le reste de la version Gordini est là: les contours d’écopes et les coques de rétroviseurs gris et le petit écusson 'G' sur fond blanc apposé sur les flancs apportent l’exclusivité à l’esthétique extérieure. A bord, le bleu est de mise! La partie supérieure du volant, les parties latérales des sièges et le soufflet de levier de vitesses sont tous habillés de cuir de la couleur fétiche du 'sorcier'. Et l’ultime touche de raffinement est apportée par les lanières surpiquées qui font office de poignées sur les contre-portes.
En revanche, rien ne change dans l’agencement de l’habitacle et les espaces de rangement sont des plus restreints. Heureusement, le coffre affiche une belle contenance de 270 litres.
Le soleil en 12 secondes
Un volume qui ne varie pas selon la position du toit, dont l’originale manÏuvre ne nécessite que 12 secondes. Et dans le cas présent, ce toit rigide ne se replie pas dans le coffre mais s’y retourne, autour d’un pivot fixé à l’arceau central. Une cinématique moins complexe que sur un coupé-cabriolet classique, gage de fiabilité et de coûts réduits. On regrettera cependant que l’ouverture ou la fermeture ne puissent s’effectuer qu’à l’arrêt, frein à main serré, et qu’il faille tourner une grosse poignée peu ergonomique pour désolidariser le toit de la baie de pare-brise.
Wind RS?
Côté châssis, celui de la Wind est emprunté à la Twingo (target=undefined), mais a eu les honneurs des ingénieurs Renault Sport. Ceux-ci se sont notamment affairés à ajouter quelques renforts sous la caisse et dans le coffre pour assurer une rigidité parfaite à l’auto. Un travail rudement efficace car, combiné aux 1.6 16V de 133 chevaux de notre voiture d’essai (un 1.2 TCe de 100 chevaux est également au catalogue), le châssis de la Wind n’a jamais été pris en défaut. Ajoutez à cela une direction électrique précise, et une consommation mesurée à 8,1l/100km (6,9l/100km homologués), et vous obtenez un sympathique petit roadster agile et lèger dans le pur style seventies. Mais pour que l’amusement soit complet, on pourra tout de même regretter le manque de pêche du moteur tant que l’aiguille du compte-tour n’approche pas de la zone rouge et... que l’auto reste une simple traction.
Un choix dicté par l’économie, répercuté sur le produit final puisque cette Wind Gordini 1.6 16V offrant vitres électriques, climatisation automatique, régulateur/limiteur de vitesse et connectique USB et iPod s’offre contre un chèque de 21.200 euros seulement.