Avec son très simple toit basculant, elle est taillée pour le soleil. Et équipée pour l'hiver. Renaultétait absent du segment des petits cabrios. Il y a pourtant une tradition du cabriochez le constructeur français, mais principalement illustrée ces dernières années par les Megane CCà toit rigide escamotable. Cette fois, Renault a choisi un toit d'une seule pièce qui bascule en arrière, un toit signé Webasto. On peut la comparer avec la FerrariCalifornia, à la différence près que sur la Wind, le toit va se cacher sous la porte de coffre.
La Wind a été développée par la branche Renault Sport. Ce n'est donc pas un hasard si on est parti du châssis de la Twingo RS, qui profita aussi jadis à la ClioRS deuxième génération. Mais puisqu'il n'est écrit nulle part qu'un cabrio deux places, même sportif, doit forcément être spartiate, les suspensions, les amortisseurs et les barres antiroulis ont été revues avec le confort en point de mire.
Sportive, pas spartiate
Sur la route, le comportement est plus que sain. La direction n'est pas franchement affûtée, mais elle est efficace. Sur un revêtement très abîmé, la Wind réagit vivement pour cause d'empattement réduit. Le train arrière suit, mais se montre rarement actif. Clairement, Renault Sport a ici privilégié la sécurité à l'amusement extrême. D'ailleurs l'ESP est en série sur la version la plus rapide à moteur 1.6. Sur la version de base (Dynamique), il est facturé 300€. Mais cette version de base reçoit tout de même des jantes alliage 16'' et une clim manuelle. A partir de la version haut de gamme Exception, cette clim devient électronique. Le GPS n'est pas disponible. Dommage, car Renault propose sur d'autres modèles un système TomTom peu coûteux et bien intégré.
12 secondes
Le toit se commande par un bouton sur la console centrale, après avoir libéré le verrouillage manuel situé au sommet du pare-brise. L'ouverture s'effectue en 12 secondes, pour peu que vous soyez immobile, frein à main serré. Pour éviter les remous, Renault a équipé la voiture d'un filet de protection qui court à 90° entre les sièges. La visibilité périphérique à bord est raisonnable, à part peut-être de ¾ arrière, à cause des flancs proéminents qui suivent la porte de coffre. Le coffre justement (qui reçoit une vraie roue de secours !) offre 270 litres de volume, que le toit soit en place ou ouvert. Une rareté dans le monde du cabrio.
Moteur de base plus intéressant
La Wind est disponible avec deux mécaniques essence. Aucun diesel n'est prévu pour le moment et ne devrait pas l'être. Le plus puissants des moteurs est le 1.6 qu'on connaît dans la Twingo RS. Avec 133 ch, il est plutôt véloce et charme par sa sonorité pleine. Mais sa puissance n'arrivant que très haut dans les tours, il peut s'avérer fatiguant et surtout gourmand (9,5 l/100 km). Avec son petit turbo, le 1.2 TCe est plus souple et correspond mieux à l'âme d'un cabrio. Par ailleurs, il se contente de 7,7 l/100 km.
Verdict?
En faisant de la Wind une deux places et grâce à un toit d'une grande simplicité, Renault a pu contenir le poids de la voiture, ainsi que son prix d'attaque. Seule la Fiat 500 (target=undefined)C est clairement moins chère, tandis qu'une Peugeot 207CC est considérablement plus chère, ainsi que 200 kg plus lourde. La version de base de la Wind (1.2 TCe) est vraiment le meilleur choix et est à vous pour 17 450€.