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Essai: Opel Omega 2.5 DTI – Elle reste sous-estimée

Dire que l'Opel Omega rencontre un succès phénoménal serait quelque peu mentir. Pourtant, la version actuelle de l'Omega (qui a subi en 1999 un important face-lift) a été vendue à 750.000 exemplaires, ce qui n'est pas rien.

L'actuelle Omega n'a cependant jamais réussi à percer dans le segment des moyennes de luxe, un segment très apprécié dans le secteur fleet. Cette situation s'expliquait principalement par une offre en matière de diesels qui ne pouvait égaler celle des marques concurrentes. Ce n'est plus le cas aujourd'hui avec l'arrivée du nouveau 2.5 turbodiesel. Design

Depuis son dernier relookage de 1999, l'Opel Omega manque un peu de personnalité tant au niveau de sa ligne extérieure que de son habillage intérieur. Son design est surtout composé de traits tendus. Mais malgré la discrétion de son caractère, l'Omega affiche un certain dynamisme et fait preuve de bon goût.

Confort

Au niveau du confort, rien à redire. Son équipement est très complet et comprend de série un double système de climatisation automatique, le verrouillage central avec commande à distance, les lève-vitres électriques, etc. Le confort offert par les sièges ne souffre aucune critique. À l'arrière, la place ne manque vraiment pas pour accueillir 3 adultes. Pour garantir un confort supérieur, Opel propose avec son nouveau moteur diesel une inédite boîte automatique à cinq rapports, également utilisée par BMW. Bénéficiant d'une gestion électronique, cette boîte choisit automatiquement le rapport idéal en fonction du style de conduite. Ce choix est évidemment idéal avec un moteur délivrant autant de couple que ce 2.5 DTi.

Fonctionnalité

En ce qui concerne l'aspect fonctionnel, la version break affiche beaucoup de qualités. Sa ligne n'est peut-être pas la plus élégante du marché, mais l'Omega break se montre très spacieuse et très pratique à l'usage grâce à son incroyable modularité. Il demeure toutefois étrange qu'une voiture de cette catégorie continue à faire appel à des compteurs analogiques, tant pour le compteur journalier que pour le compteur kilométrique général.

Comportement

Un nouveau 2.5 six cylindres (en ligne) doté de 24 soupapes et d'une injection directe Common Rail remplace l'ancien 2.5. Ce nouveau turbodiesel affiche une puissance et un couple en net progrès (300 Nm, 150 ch), ce qui se ressent directement au volant. Les performances de l'Omega sont impressionnantes. Au niveau des chiffres bruts, elle surpasse la majorité de ses concurrentes. Le conducteur a en permanence le sentiment de disposer de suffisamment de réserves, par exemple pour dépasser rapidement, ce qui n'est pas vraiment le cas avec le 2.2 DTi. Le châssis et la direction de l'Omega ne méritent que des éloges. Avec ce nouveau moteur diesel, l'Omega se révèle être une grande routière très homogène qui s'acquitte de sa tâche en silence et sans produire de vibrations.

Conclusion

En considérant toutes ses qualités (et dont les moindres ne sont pas son prix, très compétitif, et son équipement très complet), la nouvelle Omega 2.5 DTi est une voiture de flotte idéale qui demeure injustement sous-estimée. Par ailleurs, il ne faut pas négliger non plus les autres motorisations, comme par exemple le très intéressant (mais moins puissant) 2.2 DTi.

Prêt pour la prochaine étape

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