Essai: Opel Grandland X – Un audacieux lion, assagi par les Allemands !

Si l’on vous parle du Peugeot 3008, ce n’est pas seulement parce qu’il est un sérieux concurrent de ce nouveau SUV au blitz, mais bien parce que le Peugeot offre également sa technique et sa plateforme à l’Opel Grandland X. Hé oui, ce dernier né est le fruit d’un partenariat Opel-PSA Peugeot Citroën, signé en 2012, bien avant le récent rachat d’Opel par les Français.

Entrons donc dans le vif du sujet avec les similitudes entre les deux modèles, pour s’attarder ensuite sur les différences car rassurez-vous, il y en a !  

Technique française

Sous le capot, l’Opel Grandland X embarque donc le 3 cylindres 1.2 turbo essence de 130 chevaux, élu trois fois consécutives moteur de l’année, ainsi que le 1.6 diesel de 120 chevaux. Les deux motorisations peuvent se marier, au choix, à une boîte manuelle ou automatique à 6 rapports. Et pour le moment, l’offre s’arrête là, même si dans les prochains mois, Opel y ajoutera des dérivés plus et moins puissants. En 2019, une version hybride rechargeable verra le jour.

Made in France

Même si les proportions entre 3008 et Grandland X varient de quelques millimètres, dû à leurs carrosseries très différentes, la plateforme est bien la même et tous deux sont construits en France, à Sochaux. En observant le Grandland X de face et de profil, il rentre parfaitement dans le rang des Opel. Par contre, vu de 3/4 arrière, il dégage un certain dynamisme qui le différencie. La forme et la position de ses feux sur la malle arrière font même penser à l’Alfa Romeo Stelvio. Une belle référence, non?

L’habitacle est 100% Opel, sans être aussi technologique que celui de l’Insignia. Oubliez donc le tableau de bord digital Opel et le futurisme intérieur proposé par le 3008 ! Ici, c’est sobre, classique, efficace : 6 boutons pour 6 fonctions dans le système multimédia hyperconnecté Opel On Star, et basta !

4x2 (avec artifice) uniquement

Même s’il est un peu plus compact, l’Opel Grandland X a pour rôle de remplacer l’Opel Antara qui, lui, était proposé en 4x4, contrairement au nouveau-né. Avec un coffre bien plus grand (514 litres) qui peut s’ouvrir d’un simple coup de pied sous le bas de caisse, et de l’espace pour caser 3 adultes, tous bien assis à l’arrière, le Grandland X remplit plutôt bien cette tâche. Et pour le « tout-terrain », il peut compter sur l’artifice Grip Control de PSA, devenu ici, l’IntelliGrip (pack All Road à 400 €).

A 23.100 €, équipé du 1.2 essence, l’Opel Grandland X offre aussi un bon niveau d’équipements de base : régulateur et limiteur de vitesse, assistant au maintien de voie, feux LED, reconnaissance des panneaux routiers ainsi que volant réglable en hauteur et en profondeur; qui perfectionne encore la position de conduite plutôt haut-perchée.   

Silencieux et peu glouton

Très bien, et au volant ? Vu notre parcours d’essai, il est difficile de dire si ce Grandland X est aussi dynamique que son cousin français mais dans tous les cas, son amortissement nous a paru impeccable, sans signe apparent de roulis. Mais son côté le plus remarquable nous a sauté non pas aux yeux mais aux oreilles : quelle insonorisation ! Le moteur, qu’il soit diesel ou essence, se fait très discret, laissant alors place à plus de bruits de vent à haute vitesse. Avec le modèle équipé du 1.6 diesel, en boîte automatique, la consommation nous a aussi impressionnés : 4,6 l/100 km, soit quasiment la consommation annoncée (4,3 l/100 km) !

Certes plus conventionnel sur le segment que l’audacieux 3008, l’Opel Grandland X est donc très efficace et ce, dans tous les secteurs ! En plus, il peut se vanter d’un super rapport prix/équipements. Les tarifs s’étendent de 23.100 € à 29.200 €.