Tout d'abord, sachez que le Murano va recevoir un facelift en 2012. Mais en dehors de toutes petites modifications de la console centrale (mieux intégrée), de l'éclairage des cadrans (blanc plutôt qu'orange) et des blocs optiques arrière (inspirés du Qashqai), pas grand-chose à en dire. Pas de quoi rendre le présent Murano obsolète donc et qui sait, ça permettra peut-être de faire d'excellentes affaires sur les véhicules de stock. Mais attention, même si c'est un bon plan, le Murano le moins cher est tout de même facturé aux alentours de 47 000 € et la finition la plus chère (Executive) que nous essayons ici coûte environ 50 000 €. Plus 850 si vous voulez la peinture métal. C'est beaucoup d'argent pour une voiture asiatique et c'est un tarif qui l'amène dans les eaux d'objets germanique très désirables comme le VW Touareg ou l'Audi Q5. Des eaux dangereuses donc.
Pas d'économie de moyens
Ceux qui n'ont que faire du prestige allemand trouveront en ce Murano une confortable machine à voyager, dans laquelle il fait bon s'installer. Toute la voiture est clairement orientée vers le confort, y compris le châssis qui, selon nos normes sportives, laisse un peu trop la carrosserie tanguer dans les virages serrés. Faudra rouler tranquille, qu'on se le dise ! Et on profitera donc mieux des chaleureuses teintes de l'habitacle (là, les Allemands ont encore beaucoup à apprendre) et de l'excellente finition. Car Nissan n'a pas fait d'économies sur la qualité des matériaux. Et il faut vraiment embarquer beaucoup de bidules en tout genre dans la voiture pour remplir la foule d'espaces de rangements dont dispose ce SUV.
Quatre cylindres 2.5 litres
Le très attendu diesel du Murano est un 4 cylindres de 2 488 cc. Pas de 6 cylindres donc. Dommage, mais il est vrai que les constructeurs ont aujourd'hui le talent qu'il faut pour tirer un maximum de puissance de moteurs plus compacts, et Nissan s'adonne ici à une sorte de downsizing. Ce bloc fait d'ailleurs son travail avec beaucoup d'élégance et ne se fait vraiment entendre qu'à froid. Les 190 ch et les 450 Nm (dès 2 000 tours) l'emmènent de 0 à 100 en 10,5 secondes et à 196 km/h en pointe. C'est par exemple aussi rapide que l'Audi Q5 2.0 TDI 163 ch. Les consommations du Nissan sont par contre un peu plus élevées, puisque Nissan annonce une moyenne de 8 l/100 km pour 210 g CO2/km, ce qui correspond à peu près avec nos observations. Enfin la boîte de vitesse automatiquetue ce qu'il pouvait nous rester d'ambitions sportives, mais ses passages de rapports sont parfaits en toutes circonstances, en accord avec les attentes du conducteur.
Caméras tout autour
Vu de l'extérieur aussi, le Murano a quelque chose de rafraichissant. Et c'est surtout son museau proéminant qui le fait sortir du lot. Mais ce grand nez est parfois embarrassant au moment de se garer. Heureusement, les caméras et les lignes de guidage du moniteur sont d'une aide précieuse pour appréhender les dimensions du véhicule. Chez Nissan, on préfère d'ailleurs les caméras que les capteurs et nous disons: attention, surtout lorsque les lentilles sont humides ou sales et que l'image devient floue. Mais au final, c'est la seule situation qui nous ait causé un peu d'inconfort dans cet agréable canapé japonais.
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