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Essai: Mercedes SLC 250d – 1.000 km de grand air

Lorsque mon rédacteur en chef m’a demandé un essai du SLC, mon choix s’est naturellement porté vers la variante la plus musclée 43 AMG.

Cette version étant indisponible, l’attaché de presse de la marque me propose à la place une motorisation…diesel 250d, que j’accepte non sans une certaine appréhension. Et pourtant, au terme de mes quelques jours d’essai, j’ai envie de dire : et pourquoi pas !? Rebaptisé SLC à la faveur de son dernier restylage pour se conformer à la nouvelle appellation de Mercedes, vous aurez reconnu celui qui se faisait appeler jusqu’alors SLK. Les principaux changements esthétiques concernent en fait la face avant qui tente de se fondre dans la gamme en s’appropriant les derniers standards de beauté de la marque. L’évolution est plus sensible à bord, où tout le mobilier est redessiné, reprenant les bouches d’aérations rondes chromées qui siéent parfaitement au petit roadster. L’équipement en profite aussi pour s’enrichir, notamment du dernier système multimédia Comand, mais aussi des technologies les plus récentes en matière d’assistant au maintien de voie et de prévention de collision.

Vieux diesel

Sous le capot, c’est donc un moteur diesel de 204 ch et 500 Nm qui officie. Un moteur hérité directement du dernier SLK, et qui est donc toujours le «vieux» 2.2l (2.143cc), quand le reste de la gamme est passé au 2 litres. Ayant plus que de beaux restes, ce moteur fait preuve d’une discrétion certaine sous le capot de notre roadster, balayant ainsi l’une de nos principales craintes.

Ses valeurs font en outre montre d’un réel entrain et d’une belle disponibilité qui permettent de n’avoir pas trop à user de la boîte automatique 9G-Tronic à neuf rapports. Lorsqu’on hausse le ton, en activant le mode de conduite sport du Dynamic Select, ce SLC ne faillit pas à la réputation de sa Maison, offrant une poussée linéaire caractéristique du moteur diesel combinée à un châssis réactif (roues arrière motrices) et à une direction précise et consistante.

Promenade sous le soleil

Pourtant, on sent que ce n’est pas là l’utilisation de prédilection de cette version 250d. La faute sans doute à la sonorité du moteur qui devient, alors, gênante et à la boîte qui montre quelques signes de cafouillage, obligeant à en prendre le contrôle manuellement grâce aux palettes situées derrière le volant. Son truc, c’est plutôt les voyages au long cours par une belle journée ensoleillée. La douceur de ses commandes, le confort de son amortissement et la frugalité de son moteur en font la voiture parfaite pour les escapades en amoureux, voire les départs en week-end. Un plaisir qui peut être répété à chaque rayon de soleil, quelle que soit la saison. Car entre les sièges chauffants, le coupe-vent entre les arceaux arrière et l’ingénieux dispositif Airscarf (qui fait souffler une brise chaude dans la nuque des occupants), la fraîcheur ambiante n’est plus un obstacle. Et quand l’ordinateur de bord vous annonce une autonomie de plus de 1.000 km (5,7l/100km lors de notre essai, 4,4l homologués), on ne peut qu’avoir le sourire !

Mercedes-Benz SLC 250d
Moteur: 4 cyl. turbodiesel, 2.143 cc
204 ch à 3.800 t/min
500 Nm dès 1.600 t/min
0-100 km/h en 6,6 secondes
Pointe: 245 km/h
Conso: 4,4 l/100 km
Moyenne de l'essai: 5,7l/100 km
CO2: 123g/km
Prix: 45.200€

Prêt pour la prochaine étape

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