Ceci n'était pas un ML compact, mais plutôt une Classe C haute sur pattes. Son design anguleux tranchait avec les formes arrondies auxquelles nous étions habitués. Le GLK ne connut donc pas un succès immédiat. Mais aujourd'hui, deux ans après son lancement, on commence à en voir de plus en plus. On s'est habitué à son look. Nous l'avons essayé dans sa version 4Matic (4x4), avec moteur 220 CDI 163 ch. Nous avons plutôt aimé… La comparaison avec la Classe Cest aisée, puisque les deux véhicules partagent la même plateforme. Evidemment le GLK est un SUV, il est donc 24 cm plus haut. Parmi les autres points communs notables, il y a les portières arrière assez petites qui rendent l'accès à bord un peu délicat comparé à un SUV de belle taille. Et ce sera là la critique principale que nous adresseront au GLK. Ca, et le fait que les places arrière sont aussi un peu petites pour un SUV. Cela étant, il faut se rappeler qu'on parle d'un SUV compact. Bref, quatre adultes seront plutôt à l'aise. Mais le cinquième, il prendra le bus.
Avec un coffre de 450 litres, extensibles à 1.550 litres, il n'y a vraiment pas de quoi se plaindre. Et si vos entendez utiliser le GLK comme machine à tracter, attention: le poids tractable est limité à 2 tonnes. Pour tirer des choses très lourdes comme un bateau par exemple, voyez plutôt du côté du ML, qui peut tirer 1.500 kg de plus.
Options
Au volant aussi, on remarque quelques points communs avec une Classe C. Par exemple la foule de fonctions rassemblées et accessibles via le système GPS Command APS, une option à (hum!) 2.600€.
Et ce n'est pas le seul accessoire dont était paré notre modèle d'essai. Il y avait aussi l'intérieur cuir (1.948€) et un gigantesque toit ouvrant panoramique (1.428€). Bon, évidemment on n'achète pas une Mercedes pour ses tarifs ultra compétitifs. Il existe cependant un GLK d'entrée de gamme, le 200 CDI (simple traction), à partir de 35.211€. Avec ses quelques options, notre GLK atteignait allégrement 53.594€.
Sécurité et 4x4
La première différence de taille entre le GLK de base et le nôtre est donc la transmission intégrale 4Matic. En conditions normales, la répartition de la force motrice est de 45% à l'avant, 55% à l'arrière. Est-ce vraiment nécessaire dans notre plat pays? Peut-être pas. Quoique si les hivers continuent à nous donner tant de neige, le 4Matic est vivement conseillé. Et quelles que soient les raisons qui rendent la route glissante, l'adhérence supplémentaire qu'elle offre est un facteur de sécurité.
Bien sûr, tout cela a un prix. Pas seulement à l'achat, mais aussi à la pompe et en termes d'émissions. Les chiffres officiels sont de 6,7 l/100 km et 177 g CO2/km. Soit un petit litre et 24 grammes de plus que la version de base 200 CDI, 2 roues motrices et boîte manuelle. Car il ne faut pas oublier que la boîte automatique 7 rapports, en série sur le GLK 220 CDI, participe à l'appétit général.
Le 220 CDI utilise le même bloc compact 4 cylindres que le 250 CDI. C'est en fait le même moteur de 2.143 cc, décliné en diverses puissances, 143, 163 et 204 ch. Ils revendiquent par contre tous le même couple de 400 Nm et il n'est donc pas surprenant que notre 220 CDI n'affiche pas la moindre peine à mettre en mouvement les 1.770 kg ce SUV "compact". Il se fait aussi à peine entendre et s'avère d'une parfaite souplesse grâce à la très douce boîte automatique. L'une des meilleures du marché.
Côté confort, le GLK renvoie encore à la Classe C, puisqu'il utilise les mêmes suspensions à amortissement adaptatif. Il est parfaitement neutre dans les courbes, prend très peu de roulis et ce malgré un centre de gravité sensiblement plus haut.
Mercedes pur jus
Comme vous le voyez, il y a peu de choses à reprocher à ce GLK. Ce n'est peut-être pas le plus bel objet qui soit, mais question confort et agrément de conduite, c'est une Mercedes, à 100%.
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