Une mise à jour stylistique qui tient plus de la correction du maquillage que de la chirurgie esthétique tant il faudra un œil averti et un sens poussé du détail pour remarquer les changements apportés au petit Land. Les boucliers avant et arrière sont ainsi retravaillés, tout comme la calandre (disponible en Dark Finish) et les jantes, tandis que les poignées de portes sont désormais assorties à la teinte extérieure de l’auto.
Tout d’un grand!
A bord, ce sont surtout les habillages et les nouvelles teintes de cuir qui assurent la nouveauté. Un peu faible, certes, mais la sensation haut de gamme de l’habitacle se suffit à elle-même pour conférer un charme certain à cet habitacle. Une impression qui vient du grand volant, de la console centrale très verticale truffée de boutons ou encore des commandes de climatisation, tous identiques à ceux que l’on peut retrouver dans un Discoveryou un Range et qui renvoient donc à l’image que l’on se fait de ces légendes roulantes. Et si en plus vous optez pour la sellerie cuir, la sensation n’en est que plus réelle.
Dommage cependant que le Freelandern’ait pas droit au même traitement que ses supérieurs en termes de finition et de qualité des assemblages qui laissent à désirer en certains endroits.
Douceur d’utilisation
Derrière le volant, le Freelander souligne un peu plus encore sa filiation avec les Discovery et Range, avec cet imposant capot pratiquement plat duquel on a presque du mal à distinguer la pointe.
Sur la route, le SUVcompact se distingue par son toucher de route moelleux et efficace en toutes circonstances, et par sa prise de roulis bien maîtrisée en regard de l’architecture du véhicule et de son poids conséquent (1.785 kg). La boîte de vitesses, automatique à six rapports se montre également d’une grande douceur et fait preuve d’une belle rapidité d’exécution au moment de passer les rapports.
En portant un blason familial tel que le sien, le Freelander dispose bien entendu de sérieuses notions de hors pistes, où ses alliés se nomment alors Hill Descent Control et Terrain Response. Suffisants pour continuer à battre la campagne longtemps après que bien des concurrents aient jeté les armes.
Une version «verte»
Voilà en tout cas pour notre version TD4, avec son 2.2l fort de 150 chevaux transmis au sol par les quatre roues. Car une nouvelle version eD4 de ce Freelander vient de faire son apparition en concessions: l’eD4. Reprenant la même motorisation que notre modèle d’essai, elle l’associe à une simple traction avant et à une boîte manuelle à six rapports qui lui permettent de faire chuter la consommation moyenne à 6,0l/100km (158gr CO2/km). Une version à recommander à tous ceux qui aiment le Freelander et n’ont pas de réel besoin d’aptitudes au tout-terrain car la version 4x4 réclame 1l/100km de plus… si l’on s’en tient aux valeurs homologuées. Dans la pratique, l’ordinateur de bord affichait 9,5l/100km de consommation moyenne au terme de notre essai. Reste le prix: 29 750 €.