Il reçoit donc une refonte esthétique qui s’accompagne surtout d’un meilleur confort et d’un équipement dernier cri. Le Ford Ranger connaît un joli succès chez nous. Une réussite qu’il doit majoritairement à sa carrosserie «Double Cabine» dotée de 4 portes et de 5 places pleinement exploitables par des adultes. Un aspect pratique indéniable auquel le Ranger ajoute une benne arrière offrant 1.096 kilos de charge utile sur 1,55 m de profondeur grâce à sa longueur conséquente de 5,36 mètres.
Ford propose plusieurs solutions de hard-top et de couvre-tonneau pour garder son contenu à l’abri des regards indésirables. De quoi transformer le Ranger en quasi SUV, capable d’effectuer les plus rudes travaux la semaine, et d’accompagner la famille dans tous les loisirs du week-end. Car il est loin le temps où ces engins n’étaient que de simples bêtes de somme…
Hi-tech
En témoigne ce Ranger qui reçoit le dispositif d’info-divertissement Sync 2 pour le moins complet, malheureusement commandé par un écran tactile de 8 pouces peu pratique à l’usage en raison de son manque réactivité et de précision. Un défaut auquel permet de pallier (en partie) la commande vocale. Le Ranger profite aussi de la reconnaissance des panneaux routiers, de la commutation feux de croisement et feux de route automatique, ainsi que du dispositif de surveillance de la vigilance du conducteur. Côté sécurité, le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte de freinage d’urgence ou l’aide au maintien de voie complètent l’arsenal. Cet équipement ultra-complet a évidemment un prix : comptez plus de 45.000€ pour une version «full options», contre 25.692€ pour une Ranger double cabine de base.
Pur et (moins) dur
A bord, le confort fait un vrai bond en avant avec des suspensions plus conciliantes que sur la précédente version, et nettement moins sautillantes sur route dégradée. La vocation utilitaire de l’auto reste toutefois trahie par la boîte manuelle à six rapports à la commande du genre «virile» et aux premiers rapports particulièrement courts, histoire de favoriser le couple au maximum. Qu’il s’agisse de tracter ou de s’écarter du bitume, le Ranger peut compter sur les 470 Nm du moteur 3.2l TDCI qui se fait entendre sous le capot. Le pick-up est en outre doté d’une vraie transmission intégrale, secondée d’une gamme de vitesses courtes et d’un blocage de différentiel optionnel qui en font un redoutable franchisseur, bien aidé par sa garde au sol de 229 mm pour traverser des gués de 80 cm et adhérer sur des inclinaisons de 35°.
Sur la route heureusement, il se contente de ses roues arrière pour se mouvoir, histoire de ne pas faire exploser la consommation qui s’établit autour des 10l/100 km (8,3l/100 km annoncés). Et ses 200 chevaux n’ont évidemment aucune prétention sportive : ils répondent présent lorsque le besoin s’en fait sentir, mais ont tout de même quelques 2.164 kilos (à vide) à emmener.
Ford Ranger 3.2 TDCI |
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4 cylindres turbo diesel 3.127cc |
200 ch |
470 Nm de 1.500 à 2.750 t/min |
0 à 100 km/h en 10,9 sec |
Pointe : 175 km/h |
Conso : 8,3 l/100 km |
Moyenne de l’essai : 10,1 l/100km |
CO2 : 218 g/km |
Prix : 33.550€ |