Essai: Ford Focus – Page blanche

Ce qui ne signifie pas que les proportions soient chamboulées. Avec 4,38 m de long, 1,85 m de large et 1,47 m de haut, la nouvelle présente le même encombrement que l'ancienne. La différence est qu'à l'intérieur, les passagers seront plus à l'aise.

Même dimensions, plus d'espace

L'empattement de cette toute nouvelle plateforme C2 est en effet 5 cm plus long qu'avant, et l'espace supplémentaire que cela procure est intégralement dédié aux épaules et aux genoux des occupants de la banquette. L'impact sur le coffre est en revanche assez limité. Le volume est de 375 litres, ce qui est suffisant mais n'a pas de quoi battre des records dans le segment. Et si on a besoin de plus, on peut toujours rabattre la banquette et obtenir ainsi un volume maximal de 1.354 litres.

Bras de torsion

Ford réserve aussi une surprise technique en n'équipant pas toutes les Focus de suspensions Multilink. Du moins pas toutes les 5 portes, puisque le break Clipper est toujours bien pourvu de suspensions arrière indépendantes parce que, explique Ford, "il doit pouvoir emmener de plus lourdes charges". Bref, si vous choisissez une berline 5 portes, les choses commencent avec la solution plus simple d'un bras de torsion, certes agrémenté des ressorts "Force Vectoring" de la Fiesta ST, système qui gère en principe mieux les forces latérales.

C'est à partir du 1.5 EcoBoost (en essence) et du 2.0 EcoBlue (en diesel), ou plus simplement à partir de 150 ch, que les Multilink sont montées en série. Ford affirme que les clients ne sentiront pas la différence. Sauf peut-être si celui-ci désire les amortisseurs adaptatifs. Car ses amortisseurs gérés électroniquement ne peuvent être associés qu'à la Multilink, et assurent à la fois le confort et la rigidité, pour laisser plus d'espace au jeu. Et cette nuance-là, on la sent clairement.

EcoBoost et EcoBlue

Sous le capot aussi, il y a du nouveau. A commencer par le 1.5 EcoBoost. Ce nouveau bloc 3 cylindres a fait ses débuts avec la Fiesta ST et va maintenant faire aussi ses preuves dans la Focus. Il sera proposé en deux déclinaisons de puissance, à savoir 150 et 180 ch. Dans les deux cas, le couple est de 240 Nm.

Côté diesel, le petit 1.5 EcoBlue – un 4 cylindres – mérite à nouveau une mention spéciale. Par rapport à son devancier, ce moteur été revu en profondeur, avec pour objectif une plus grande efficience et un fonctionnement plus raffiné. Ici aussi on a le choix, entre une version 95 ou 120 ch. Le moteur se distingue particulièrement par son appétit. Associé à la boîte manuelle 6 rapport, le diesel de base est annoncé à 3,5 l/100 km et 91 gCO2/km.

Plus de luxe

Bien que la Focus reste évidemment reconnaissable, le design a suffisamment évolué pour la distinguer de sa devancière. Les lignes sont plus élégantes, même s'il faut noter ci et là des traits qui frôlent le plagiat. On pense par exemple aux feux arrière, qui ressemblent furieusement à ceux de la Fiat Tipo.

Ford équipe par ailleurs sa nouvelle Focus des derniers gadgets high-tech en vogue, comme un affichage tête haute, un régulateur de vitesse adaptatif à fonction Stop&Go, et même un modem. Des options qui emmèneront bien sûr le prix de base de 18.550€ vers d'autres cieux.