Essai: Ferrari 812 Superfast – Adieu F12, bonjour au plus puissant des V12 !

Downsizing, moins de cylindres, chasse au CO2… Oubliez tout ça ! Il y a 70 ans, la première Ferrari prenait forme avec un moteur V12. 70 ans plus tard, le top de sa gamme doit lui aussi embarquer un V12, sans turbo. Et croyez-nous, des moteurs comme celui-ci, il n’en existe quasiment plus !

Un peu comme en F1…

Pour proposer des véhicules à l’aérodynamique efficace, Ferrari n’a jamais vraiment fait appel à des appendices imposants. A Maranello, tout est travaillé dans la discrétion, pour ne pas entraver la beauté, mais avec une attention apportée aux moindres micro-détails. Cette 812 Superfast, qui remplace la F12 Berlinetta, en est encore la preuve : contrairement à certaines concurrentes, les prises d’air sur le capot épousent ici harmonieusement les feux avant.Les flancs sont fortement sculptés pour que la voiture soit aspirée à haute vitesse et un DRS – sorte d’aileron mobile qui permet à la voiture d’aller plus vite encore, comme en F1 – se déploie même sous la voiture dans certaines conditions. Ainsi, la 812 Superfast peut atteindre les 340 km/h ! Et malgré cela, elle peut aussi se conduire calmement, en excellente voiture de grand tourisme qu’elle est.

Les flancs sont fortement sculptés pour que la voiture soit aspirée à haute vitesse et un DRS – sorte d’aileron mobile qui permet à la voiture d’aller plus vite encore, comme en F1 – se déploie même sous la voiture dans certaines conditions. Ainsi, la 812 Superfast peut atteindre les 340 km/h ! Et malgré cela, elle peut aussi se conduire calmement, en excellente voiture de grand tourisme qu’elle est.

9.000 tours!

L’habitacle d’une Ferrari reste incomparable. La marque s’obstine à garder un maximum de com-mandes sur le volant, comme les clignotants, car c’est bien là que les mains du conducteur d’une Ferrari doivent toujours rester. A gauche et à droite de la colonne de direction se situent deux pe-tites molettes, pour contrôler les écrans de part et d’autre du compteur essentiel : le compte-tours. Celui-ci affiche jusqu’à 9.000 tr/min (!), un don du ciel qui disparait au fil du temps, pour cause d'avènement des moteurs turbo.

4 roues directrices

Nous voilà enfin au volant, à tâter la direction qui, pour la première fois dans l’histoire de la marque, est électrique. Malgré cela, les ressentis restent très bons, sinon Ferrari n’aurait pas osé la sortir ! On pointera juste un léger manque de précision sur circuit et quelques corrections né-cessaires à apporter à haute vitesse sur route bosselée. Voilà pourquoi, justement, Ferrari propose un réglage de suspensions qui peut, en poussant sur un simple bouton, s’adapter à ce genre de routes. Sinon, cette 812 Superfast est comme son nom l’indique : super rapide ! Une fois que l’on ose dépasser les 6.000 tr/min, on passe sur une autre planète, sur laquelle la poussée est forte et où la sonorité régale. En mode Sport et Course, les roues arrière directrices permettent à la bête de prendre les virages avec une efficacité irréelle. En plus, les Italiens ont encore amélioré la boîte automatique, qui était déjà la plus rapide au monde…

Bref, que dire si ce n’est qu’à près de 290.000 €, oui, la quasi-perfection automobile existe !