Passer au contenu principal
Pour cause de maintenance, AutoScout24 est accessible de manière limitée. Cela concerne quelques fonctions, comme par exemple la prise de contact avec les vendeurs, la connexion à votre compte ou la gestion de vos véhicules en vente.

Essai: Citroën DS3 et DS5 1.6 BlueHDI 115 – Du cœur à l’ouvrage

Nouveau fer de lance des modèles moyens de PSA, le moteur 1.6 BlueHDI est appelé à prendre place sous les capots de bon nombre de Peugeot, Citroën et désormais, DS. Les DS3 et DS5 en profitent déjà avec, à la clé, une belle santé partagée malgré une position hiérarchique opposée.

Ce bloc de 1.560cc a la particularité d’être doté d’un système de réduction catalytique sélective (SCR) intégré à la ligne d’échappement. La solution la plus coûteuse mais la plus efficace pour réduire les émissions de NOx contenus dans les gaz rejetés, particulièrement traqués par la norme EURO 6 en application dès 2016.

Grâce à l’injection d’AdBlue – une solution aqueuse d’urée à 32,5% - ce dispositif permet de réduire ces rejets de près de 90%. Placé en aval, le filtre à particule serait également plus efficace puisque nécessitant des températures de fonctionnement réduites, donc plus vite atteintes lors de démarrages à froid. Un moteur qui se veut donc foncièrement vert !

Citroën annonce en outre une réduction de 2 à 4% de la consommation (et autant pour le CO2) par rapport au 1.6 HDI précédent. Signalons tout de même que l’appoint d’AdBlue est nécessaire tous les 20.000 km environ, ce qui correspond à l’intervalle d’entretien.

Grand écart

Ce moteur BlueHDI de 115 chevaux occupe une place diamétralement opposée sur nos deux modèles essayés : fleuron de l’offre diesel sur la DS3, il constitue l’offre la plus modeste de la DS5. Deux positions qu’il assume avec brio grâce à sa large plage d’utilisation qui en fait l’un des moteurs les plus ronds du marché. Délivrant 280Nm de couple dès 1.750tr/min, il apporte à la DS3 une touche de dynamisme et de la pêche aux reprises, quelle que soit la vitesse ou le rapport engagé.

Plus placide dans la grande DS en raison de la masse supérieure, le petit 1.6 peut compter sur un couple revu à 300Nm (toujours dès 1.750tr/min) pour proposer des prestations dignes du rang de l’auto. Les accélérations sont honnêtes et le souffle semble ne pas manquer. Tout juste pourra-t-on regretter une présence sonore dans l’habitacle un peu trop marquée.

Consos : moyennes

Dans la DS 3 comme dans la 5, ce 1.6 BlueHDI est couplé à une boîte manuelle à six rapports, à la commande un peu trop accrocheuse. Une association qui favorise l’économie de carburant comme tendent à le prouver les chiffres de consommation moyenne officiels : 3,6l/100km pour la citadine, 3,9l/100km pour le break. Dans la pratique, l’ordinateur de bord affichait respectivement 5,1l/100km et 6,0l/100km après environ 800 kilomètres «en bon père de famille». Des valeurs tout à fait dans la norme du segment, mais moins étonnantes qu’espéré. Le froid sévissant lors de nos essais n’aura pas aidé.

Et à part ça ?

Peu d’autres changements à signaler sur les «premium» françaises, si ce n’est le léger facelift reçu par la DS3. Celui-ci se concentre sur les tout nouveaux feux avant full leds dotés d’une cinématique particulière pour les clignotants : la lumière semble glisser de l’intérieur du phare jusqu’à son extrémité. Un équipement fourni d’office avec cette motorisation, disponible à partir du niveau de finition So Irresistible à 22.790€. Sur la DS5, ce 1.6 BlueHDI est proposé dès la finition Chic, à partir de 29.595€.

Prêt pour la prochaine étape

Partagez cet article

Tous les articles

Bentley-1

Le Bentley Bentayga aura un petit frère (et il fera un tabac)

Actualité auto
Audi-e-concept-1

Audi dévoile sa nouvelle sous-marque : AUDI

Actualité auto
Tesla-Cybertruck-Widebody 01

Extrême : Le Cybertruck de Tesla devient un gros porteur (2024)

Actualité auto
Afficher plus